pamphile de la bruyere
Publié le 12/01/2025
Extrait du document
«
Pamphile
Introduction :
Jean de la bruyère est un moraliste français du XVII -ème siècle contemporain de
Jean de Lafontaine, de la Rochefouqueau.
Il va s’attacher à scruter à observer
avec finesse , avec justesse ses contemporain afin d’en tracer des portraits
souvent critiques .Il sera , il deviendra ainsi un témoin très important de la
société son temps .
Alors les caractères de Jean de la Bruyère s’inspire des
caractères d’un philosophe grec du IVème siècle avant JC.
Les caractères de JDL
s’inspirent des Caractères du philosophe grec TEOPHRASTE du 4 e siècle avant JC.
Cette inspiration est ici importante puisqu’elle nous montre qu’à l’exemple
d’autre moraliste de son siècle Jean de la bruyère se rattache au mouvement du
classicisme mouvement qui va privilégier l’étude des textes anciens, des textes
latins, des textes grecs.
Ce mouvement va rassembler un certain nombre
d’auteurs cherchant leurs problématiques dans ces thématiques anciennes
L’œuvre de la Bruyère se compose de 16 chapitres thématiques.
Notre extrait se
situe dans le chapitre 9 consacrés aux grandes familles du royaume dont fait
partie la famille de Condé pour laquelle il a travaillé.
Il rappelle la responsabilité
politique et social de l’élite qui occupe les plus grandes charges du royaume.
Avec Pamphile il montre au contraire l’exemples type d’u grand qui ne remplit
pas ses devoirs.
Pamphile est un noble qui n’aurait de noble que le nom.
Pamphile use de son statu social pour mieux dominer et flatter celle et ceux qui
pourrait servir ses desseins.
C’est un texte qui s’organise en trois parties
Lignes 1 à 4 critiques péjoratives d’une personne noble abusant de ses privilèges
Lignes 5 à 8 (d’après un grand.) Portée critique et allégorique d’un puissant
incapable d’incarner son rang
Lignes 8 à 19 critique d’un personnage hypocrite
Premier mouvement : Ligne 1 à 4
Dès les premières lignes la phrase de forme négative, les antithèses participent à
donner un sentiment de gène a voir de mépris quant à ce qu’ inspire ce
personnage « il les reçoit leur donne audience les congédie » ne porte que sur
des verbes d’ordre montrant le désir d’écraser le désir de toute puissances les
antithèse « civils » et « hautain » « une honnêteté impérieuse et qu’ il emploi
sans discernement » « fausse grandeur qui la baisse » « ses amis qui ne veulent
pas le mépriser » contribue à l’ambiguïté de cette homme bon avec les puissants
et lâche avec les faibles.^
Antithèse :« il a une fausse grandeur qui l'abaisse » : Il y a une opposition
marquée entre "grandeur" et "abaissement", soulignant que la prétendue
grandeur de Pamphile le mène en réalité à sa propre dégradation.
Oxymore : « une honnêteté impérieuse » : "Honnêteté" et "impérieuse" sont
deux termes contradictoires.
L'honnêteté suppose une certaine humilité et
1
transparence, tandis qu'impérieuse évoque la force et l'autorité, ce qui crée une
contradiction dans l'attitude de Pamphile.
Dans la deuxième partie est axe sur vision critique et allégorique d’un
puissant incapable d’incarner son rang « un Pamphile » ce statut initial de nom
propre passant à l’aide du déterminant « un » au statut de nom
commun(antonomase) fait de cet homme quelqu’un qui ne serait pas qu’un seul
individu né de l’imagination de la Bruyère mais un personnage emblématique que
l’on pourrait retrouver dans le caractère de n’importe qui.
En devenant ainsi
quelqu’un d’universelle les défauts de Pamphile n’en paraissent plus fort.
Hyperbole : « il ramasse, pour ainsi dire, toutes ses pièces, s'en enveloppe pour
se faire valoir » : Cette exagération montre que Pamphile accumule tous les
signes extérieurs de sa prétendue grandeur et qu'il s'en couvre, cherchant à
s'afficher.
Cette critique est retrouvée dans
-des phrases de formes négatives pour incite sur tout ce que Pamphile ne fait pas
mais devrai faire « ne perd pas de vu » « ne sort point »
-Des énumérations pour montrer les excès de ce personnage trop sur de lui de
sa toute-puissance « idée de sa grandeur de ses alliances de sa charge de sa
dignité » « mon cordon bleu »
-Des antithèses qui montre encore un cote ambigüe de ce personnage
Cette dénonciation passe par de nouveaux procédée comme
-des déterminant possessifs « mon cordons bleu » pour mieux montre l’avarice
et l’obsession de se personnage pour tout ce qui relève de la possession.
- des chiasmes construction A-B B-A « Il veut être grand il croit l’être il ne l’est
pas Il est d’après un grand » Cette figure de style ce qu’est vraiment Pamphile et
ce qu’il pense être
Dans le 3 -ème et dernier axe le narrateur porte à son comble la critique
d’un personnage hypocrite parfait représentant de cette triste comédie social En
effet l’énumération de « si » met Pamphile dans des situations hypothétiques qui
ne le met pas à son avantage
La première situation est hiéronique « S’il sourit » c’est une situation plutôt
méliorative mais ce souri qu’il met à « des hommes du dernier ordre » serait
selon lui tellement honteux qu’il préfère le cacher (« n’est -il jamais pris sur le
fait »)
L’ironie est même double puisque « Pamphile » signifie étymologiquement qui
aime tout le monde
La 2eme hypothèse est construite de la même façon (« S’il était
malheureusement surprit dans la moindre familiarité avec quelqu’un »)
2
l’énumération d’adjectifs et d’adverbe de négation rend encore plus ridicule
l’incapacité de cette homme a ne pas pense autrement que par le biais du rang
social (Il ne sera jamais sympathique avec quelqu’un qui n’est ni opulent ni un
puissant ni un ami d’un ministre ni son allié ni son domestique)
Si cette combinaison de circonstancielle se perpétue jusqu’à la fin du texte ,
l’aspect misérable du personnage prend de plus en plus de force parles biais de
deux procédés :
-Le narrateur en plein milieux du portrait interpelle le lecteur avec le pronom
« vous » comme pour mieux l’immerger dans les situations qu’il décrit « vous
l’aborder » « il vous coupe »
-le champs lexical du théâtre « scène » « théâtre » « vrai personnage de
comédie » « Floridors, des Mondoris.
» acteur célèbre du temps de la Bruyère
allégorise tous ces hommes comme des pampihiles qui se complaisent à jouer un
rôle qui les condamnes à être sacrifier au nom du paraitre et de la superficialité
Triples objectifs de l’auteur
-didactique montre une société qui a tout sacrifier au nom du de la richesse
matérielle et de l’intérêt individuelle
-satirique regard distancier à travers l’étymologie du personnage
-polémique qui renvoi les pire défaut gênant et honteux : préférer son confort
personnel au détriment du confort collectif on le voit par l’énumération des
défauts
.
Métaphore :
« il ramasse, pour ainsi dire, toutes ses pièces, s'en enveloppe pour se
faire valoir » : La métaphore des "pièces" peut symboliser ici les attributs
ou les signes extérieurs de statut (comme....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Pamphile La Bruyère
- La Bruyere, dans le chapitre des ouvrages de l'esprit, prétend que les femmes sont généralement supérieures aux hommes dans la manière d'écrire des lettres. Ce sexe va plus loin que le nôtre dans ce genre d'écrire. En vous aidant des lettres de Madame de Sévigné que vous connaissez, vous essaierez d'expliquer l'opinion de La Bruyère ?
- La Bruyere trouvait le caractère de Tartuffe outré et invraisemblable. Il a refait le portrait de l'hypocrite dans Onuphre. Vous comparerez les deux personnages et vous direz lequel vous semble plus vrai, plus vivant, plus dramatique ?
- La bruyere
- LA BRUYERE, Jean de (17 août 1645-10 mai 1696) Moraliste Après des études au collège des Oratoriens de Paris, Jean de La Bruyère obtient sa licence en droit à Orléans, en 1665.