Palmyre.
Publié le 08/12/2021
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Palmyre. en grec Palmura. dans la haute Antiquité Tadmor. ancienne cité située dans une
oasis, en Syrie actuelle, à 230 km au nord-est de Damas.
Essor d'un carrefour commercial.
La première mention de l'oasis de Tadmor, la « cité des palmiers », remonte au début du
IIe millénaire. Peuplée dès le néolithique, Tadmor devint un important carrefour caravanier,
reliant le golfe Persique et la Mésopotamie à la mer Méditerranée. C'est Rome, avec
laquelle elle commerçait, qui la rebaptisa Palmyre au Ier siècle avant J.-C., et la plaça sous
sa tutelle en 17 avant J.-C. Palmyre continua néanmoins à bénéficier d'une large
autonomie et tira bénéfice de son entente avec Rome, tant au point de vue économique
que politique. Devenue, sous le règne d'Hadrien, ville libre (129), elle prit alors le nom
d'Hadriana Palmyra et obtint en 211, sous Caracalla, le statut de colonie romaine,
bénéficiant ainsi du jus italicum (exemption de l'impôt foncier). En conquérant le royaume
nabatéen en 106, Rome ruina sa rivale Pétra, et Palmyre récupéra la majeure partie de son
trafic ; le commerce de Palmyre souffrit en revanche des guerres partho-romaines (161166). Grâce aux fouilles entreprises dès le début du XXe siècle, on a pu dégager une série
de vestiges du IIe siècle, qui témoignent de la prospérité de la ville : notamment un temple
de Bêl (le plus important des dieux palmyréniens), auquel on accédait par une voie de plus
d'un kilomètre bordée de colonnes, la « grande colonnade ».
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Palmyre, page 3678, volume 7
L'ascension des princes de Palmyre et la chute de la ville.
La mort de Septime Sévère (235), l'anarchie qui s'ensuivit au sein de l'Empire et l'obligation
faite à l'empereur de déléguer la défense des frontières à des podestats locaux profitèrent
à la noblesse de Palmyre. Ainsi, Septimius Odenath, qui avait défendu Antioche contre le roi
des Perses Sapor (ou Sh?hpuhr) au nom de Rome en 260, se vit honorer par Gallien du
titre de « correcteur de tout l'Orient », qui lui conférait une quasi-indépendance de fait. À sa
mort en 268, sa veuve Zénobie s'empara du pouvoir au nom de leur fils Wahballat et tenta
de s'émanciper de la tutelle romaine et d'imposer l'hégémonie de Palmyre sur le ProcheOrient : après avoir fait envahir l'Égypte par son général Zabdas à la tête de
70 000 hommes, puis la Syrie et une partie de l'Asie Mineure (268-270), elle se proclama
impératrice (271). Mais elle échoua dans ses tentatives de compromis avec Aurélien, et fut
finalement vaincue par celui-ci en 272-273. La ville fut mise à sac par les troupes romaines
et Zénobie, capturée. Palmyre périclita dès lors, redevenant une modeste bourgade.
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Les corrélats
Aurélien
Longin
Odenath Septimius
Syrie - Géographie
Syrie - Géographie - Les conditions naturelles
Syrie - Histoire - De l'empire d'Alexandre à la conquête arabe
Zénobie
Les médias
Syrie - carte physique
Palmyre. en grec Palmura. dans la haute Antiquité Tadmor. ancienne cité située dans une
oasis, en Syrie actuelle, à 230 km au nord-est de Damas.
Essor d'un carrefour commercial.
La première mention de l'oasis de Tadmor, la « cité des palmiers », remonte au début du
IIe millénaire. Peuplée dès le néolithique, Tadmor devint un important carrefour caravanier,
reliant le golfe Persique et la Mésopotamie à la mer Méditerranée. C'est Rome, avec
laquelle elle commerçait, qui la rebaptisa Palmyre au Ier siècle avant J.-C., et la plaça sous
sa tutelle en 17 avant J.-C. Palmyre continua néanmoins à bénéficier d'une large
autonomie et tira bénéfice de son entente avec Rome, tant au point de vue économique
que politique. Devenue, sous le règne d'Hadrien, ville libre (129), elle prit alors le nom
d'Hadriana Palmyra et obtint en 211, sous Caracalla, le statut de colonie romaine,
bénéficiant ainsi du jus italicum (exemption de l'impôt foncier). En conquérant le royaume
nabatéen en 106, Rome ruina sa rivale Pétra, et Palmyre récupéra la majeure partie de son
trafic ; le commerce de Palmyre souffrit en revanche des guerres partho-romaines (161166). Grâce aux fouilles entreprises dès le début du XXe siècle, on a pu dégager une série
de vestiges du IIe siècle, qui témoignent de la prospérité de la ville : notamment un temple
de Bêl (le plus important des dieux palmyréniens), auquel on accédait par une voie de plus
d'un kilomètre bordée de colonnes, la « grande colonnade ».
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Les livres
Palmyre, page 3678, volume 7
L'ascension des princes de Palmyre et la chute de la ville.
La mort de Septime Sévère (235), l'anarchie qui s'ensuivit au sein de l'Empire et l'obligation
faite à l'empereur de déléguer la défense des frontières à des podestats locaux profitèrent
à la noblesse de Palmyre. Ainsi, Septimius Odenath, qui avait défendu Antioche contre le roi
des Perses Sapor (ou Sh?hpuhr) au nom de Rome en 260, se vit honorer par Gallien du
titre de « correcteur de tout l'Orient », qui lui conférait une quasi-indépendance de fait. À sa
mort en 268, sa veuve Zénobie s'empara du pouvoir au nom de leur fils Wahballat et tenta
de s'émanciper de la tutelle romaine et d'imposer l'hégémonie de Palmyre sur le ProcheOrient : après avoir fait envahir l'Égypte par son général Zabdas à la tête de
70 000 hommes, puis la Syrie et une partie de l'Asie Mineure (268-270), elle se proclama
impératrice (271). Mais elle échoua dans ses tentatives de compromis avec Aurélien, et fut
finalement vaincue par celui-ci en 272-273. La ville fut mise à sac par les troupes romaines
et Zénobie, capturée. Palmyre périclita dès lors, redevenant une modeste bourgade.
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Les corrélats
Aurélien
Longin
Odenath Septimius
Syrie - Géographie
Syrie - Géographie - Les conditions naturelles
Syrie - Histoire - De l'empire d'Alexandre à la conquête arabe
Zénobie
Les médias
Syrie - carte physique
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- Odenath ou Odeynat Septimius, mort en 267, prince de Palmyre.
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