Pakistan (2005-2006) Un pouvoir très éloigné de la population
Publié le 20/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pakistan (2005-2006) Un pouvoir très éloigné de la population. Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Pakistan (2005-2006)
Un pouvoir très éloigné de la population
Le 8 octobre 2005, un tremblement de terre a dévasté l’Azad-Cachemire et la
Province de la frontière du Nord-Ouest (NWFP), faisant plus de 87 000 morts et
près de 3 millions de sans-abri.
La société civile et les organisations
humanitaires internationales se sont mobilisées pour mener les opérations de
secours en collaboration avec les groupes islamistes radicaux déjà présents dans
la région et qui ont bénéficié du soutien logistique de l’armée.
Sur le plan intérieur, l’année a été marquée par la polarisation grandissante de
la société, la dégradation de la situation sécuritaire dans la NWFP et au
Baloutchistan et la poursuite des violences confessionnelles.
Sept ans après sa prise de pouvoir (1999), le général Pervez Musharraf
apparaissait comme le véritable centre de l’autorité, court-circuitant le
Premier ministre et le Parlement, et il semblait décidé à pérenniser une
structure politique hybride dominée par l’armée et dans laquelle les partis ne
joueraient qu’un rôle prédéterminé.
Pourtant, n’ayant pas réussi à se constituer
une base de soutien dans la population, il semblait de plus en plus isolé et
dépendant des États-Unis tout en poursuivant une politique ambiguë de
coopération sélective à la « guerre contre le terrorisme », notamment par le
maintien de son alliance avec les partis religieux.
Une scène politique figée
Les élections locales, qui ont été organisées en août et en octobre 2005,
officiellement sans participation des partis, ont été remportées par la Ligue
musulmane du Pakistan (PML, rassemblant les partisans du général Musharraf) et
entachées de fraudes massives.
Ce scrutin a donné le coup d’envoi de la campagne
pour les élections législatives prévues pour la fin de 2007 alors que le général
Musharraf, qui entendait briguer un nouveau mandat présidentiel, ne semblait
toujours pas décidé à renoncer à la fonction de chef de l’État-Major.
L’ancien Premier ministre en exil Nawaz Sharif renversé par le coup d’État de
1999 a été autorisé à quitter l’Arabie saoudite pour Londres.
Quant à Benazir
Bhutto, qui vivait également en exil, elle continuait à négocier avec le
gouvernement les conditions de son éventuel retour au Pakistan tout en se
rapprochant de Nawaz Sharif en vue de constituer une alliance pour les
élections, mais tant la Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz (PML-N) que le Parti
du peuple pakistanais (PPP) apparaissaient affaiblis par les nombreuses
défections dans leurs rangs au profit de la PML.
Par ailleurs, le gouvernement
manipulait les partis religieux pour créer un contrepoids au Muttahida Majlis-e
Amal (MMA, « Conseil d’action unifié », alliance de six partis religieux).
Toutes ces man œuvres avaient pour but de garantir le succès de la PML aux
élections législatives dont personne ne pensait qu’elles seraient « libres et
régulières » comme le réclamaient les États-Unis..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Ukraine (2005-2006): Un pouvoir paralysé par les rivalités
- Rwanda (2005-2006): Un pouvoir sur la défensive
- El Salvador (2005-2006): L'Arena se maintient au pouvoir
- El Salvador (2005-2006): L'Arena se maintient au pouvoir
- Pakistan (2004-2005) Efforts de stabilisation du pouvoir