Pakistan (1997-1998): :Débuts difficiles pour le nouveau pouvoir
Publié le 20/09/2020
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«
Les espoirs suscités par la victoire sans précédent de la Ligue musulmane du
Pakistan (PML, parti fondé en 1906 et qui avait milité pour la création du
Pakistan) aux élections législatives de février 1997 ont été rapidement déçus.
Le Premier ministre Mian Nawaz Sharif n'a pas tenu ses promesses et l'année a
été une fois de plus marquée par l'instabilité politique, la décadence des
institutions, ainsi que par la poursuite des actes de terrorisme et des
violences confessionnelles.
Le conflit qui a opposé pendant près de deux mois le Premier ministre et le
président de la Cour suprême, à propos de la nomination de cinq juges, a
déclenché une crise constitutionnelle grave, mettant à mal l'indépendance du
pouvoir judiciaire et entraînant la démission du président Farooq Ahmed Khan
Leghari, le 2 décembre 1997.
Mian Nawaz Sharif est sorti vainqueur de cette
lutte pour le pouvoir grâce à la médiation du chef de l'État-Major, le général
Jahangir Karamat.
L'élection de Mohammad Rafiq Tarar à la présidence, le 31
décembre 1997, a renforcé la concentration du pouvoir entre les mains des
Pendjabis, voire des proches de Nawaz Sharif.
La personnalisation du pouvoir est
devenue de plus en plus évidente, créant des tensions au sein même du
gouvernement.
Le Parlement a pris l'allure d'une chambre d'enregistrement
ratifiant les projets de loi sans débats ; en outre, l'adoption du 14e
amendement (" loi antidéfection "), visant à neutraliser toute dissidence au
sein de la PML, empêche les députés de voter selon leur conscience.
Il n'existe
plus de véritable opposition, l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto
(désavouée en novembre 1996) ayant été fortement discréditée par les accusations
de corruption formulées contre elle et son mari, Asif Ali Zardari, notamment
dans l'affaire dite des " comptes en Suisse ".
Aucune inculpation n'a toutefois
été prononcée.
Des violences incessantes
L'adoption, en août 1997, de la " loi antiterroriste " qui a instauré des
tribunaux d'exception appliquant une procédure accélérée n'a pas mis fin aux
violences confessionnelles qui ont fait plus de 300 victimes sunnites et chiites
en 1997, dont 200 pour la seule province du Pendjab.
Aucun responsable des
violences n'a été poursuivi et le gouvernement n'a pas semblé réaliser la
gravité de la situation.
Une grève générale, accompagnée de violences perpétrées
par des extrémistes sunnites, a notamment paralysé Karachi, le 7 novembre 1997,
à la suite de l'assassinat de deux dignitaires religieux sunnites, Vingt-cinq
chiites ont, par ailleurs, été abattus le 11 janvier 1998 dans un cimetière de
Lahore.
Les attaques aveugles ont été moins fréquentes, les violences semblant
désormais ciblées (médecins, avocats, dirigeants communautaires, bureaucrates de
rang assez élevé).
Des étrangers ont également été visés : cinq militaires
iraniens ont été assassinés à Rawalpindi en septembre 1997.
Quatre Américains
ont, par ailleurs, été abattus en novembre 1997 à Karachi, probablement à titre
de représailles pour la condamnation, la veille, aux États-Unis d'Aimal Kansi,
un Pakistanais accusé d'avoir tué deux employés de la CIA et qui se cachait
depuis cinq ans au Balouichistan.
La domination politique du Pendjab et la concentration des projets de.
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