Pakistan (1996-1997): Le désaveu de B. Bhutto
Publié le 20/09/2020
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«
L'année 1996 restera marquée par une crise économique sans précédent, ainsi que
par la recrudescence des violences confessionnelles et par les tensions
croissantes entre le Premier ministre Benazir Bhutto d'une part, et le président
Farooq Ahmed Leghari, l'armée, l'appareil judiciaire et les milieux d'affaires
d'autre part, tensions qui ont abouti au renvoi du Premier ministre le 5
novembre 1996.
Alors que le calme semblait revenu à Karachi, les violences ont repris au
Pendjab, à partir d'août 1996, entre extrémistes sunnites et chiites, faisant
plus de 150 morts.
Des attaques aveugles contre des mosquées ont entraîné des
représailles; des personnalités politiques et des dignitaires religieux, ainsi
que les centres culturels iraniens de Lahore et de Multan ont également été pris
pour cibles.
Maulana Zia ur-Rehman Farooqi, dirigeant de l'Armée des compagnons
du Prophète (Sipah-e Sahaba Pakistan, SSP), mouvement extrémiste sunnite, a été
tué à Lahore en janvier 1997 dans un attentat à l'explosif qui a fait une
trentaine d'autres victimes.
Par ailleurs, des affrontements entre tribus
pathanes sunnites et chiites ont fait quelque 200 morts en septembre à
Parachinar, près de la frontière afghane.
Comme les années précédentes, des attentats à l'explosif non revendiqués, et qui
ont fait près de 200 victimes, ont été perpétrés au Pendjab, dans des autobus
ainsi qu'à l'aéroport de Lahore en juillet 1996.
Les institutions en conflit
Murtaza Bhutto, frère du Premier ministre et chef de la faction Shaheed Bhutto
(Martyr Bhutto, en référence à leur père Ali Bhutto, renversé par le coup d'État
militaire du général Zia en 1977) du Parti du peuple pakistanais (PPP-SB) -
opposée au PPP majoritaire de B.
Bhutto -, a été abattu par la police à Karachi
le 20 septembre 1996, avec sept de ses gardes du corps.
Dès lors, la situation
s'est tendue dans le Sind, les partisans de M.
Bhutto accusant le Premier
ministre et son mari Asif Ali Zardari d'être responsables du meurtre.
Les relations entre le Premier ministre et l'appareil judiciaire n'ont cessé de
se dégrader.
B.
Bhutto s'est opposée à plusieurs reprises à la Cour suprême:
elle a notamment refusé, en avril 1996, d'appliquer un arrêt ordonnant la
destitution de 24 hauts magistrats qui avaient été nommés par le gouvernement
sans consultation préalable de cette instance ainsi que le prévoit la
Constitution.
En juin, la Cour suprême a prononcé le rétablissement des conseils
locaux de la province du Pendjab qui avaient été dissous en 1993.
Le
gouvernement s'y est opposé, déclenchant un mouvement de protestation des
avocats et un conflit ouvert entre le Premier ministre et le président de la
Cour suprême.
L'adoption, en juin 1996, d'un budget qui prévoyait l'imposition de nouvelles
taxes a été le point de départ de la campagne menée par l'opposition pour
obtenir le renvoi de B.
Bhutto.
Des grèves et des manifestations de grande
ampleur ont notamment été organisées par le Jamaat-e Islami (JI, Société de.
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