PACIFIC 231
Publié le 06/12/2021
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PACIFIC 231
Réalisation, montage
D'après le poème symphonique de
Adaptation ciné-musicale
Directeurs de la photographie
Production, distribution
Durée
Jean MITRY (1949)
Arthur HONEGGER
Jean MITRY, Marc DUCOURET
André TADIE, André PERLE,
Jean JARRET
Tadié Cinéma
12 minutes
L'HISTOIRE
Une locomotive quitte le dépôt et vient à quai. Elle va partir. Lentement, les bielles se mettent en marche. Puis leur mouvement s'accélère. Roues, bielles, pistons vont à grande vitesse, comme la locomotive qui avale littéralement rails, aiguil¬lages, ponts métalliques. Le mécanicien, parfois,
regarde le paysage, les poteaux et fils télégraphi-ques, défiler à toute allure, puis le ruban des rails, avalé par la machine. Roues, bielles, pistons ralentissent. La locomotive s'arrête. Le voyage est terminé.
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Réalisation, montage .............................
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Jean MITRY (1949) Arthur HONEGGER D'après le poème symphonique de ..................
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Adaptation ciné-musicale ..........................
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Jean MITRY, Marc DUCOURET André TADIE, André PERIE, Jean JARRET Directeurs de la photographie ......................
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Production, distribution ...........................
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Tadié Cinéma Durée .........................................
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12 minutes
L'HISTOIRE
Une locomotive quitte le dépôt et vient à quai.
Elle va partir.
Lentement, les bielles se mettent en
marche.
Puis leur mouvement s'accélère.
Roues,
bielles, pistons vont à grande vitesse, comme la locomotive qui avale littéralement rails, aiguil
lages, ponts métalliques.
Le mécanicien, parfois, regarde
le paysage, les poteaux
et fils télégraphi
ques, défiler à toute allure, puis le ruban des rails,
avalé par la machine.
Roues, bielles, pistons
ralentissent.
La locomotive s'arrête.
Le voyage
est terminé.
LA PETITE HISTOIRE
"Le problème consiste à associer dans/' espril du spectateur, à la faveur d'un même développement
rythmique.
les chocs émotionnel1· produits par les
images et par la musique.
à faire en sorte qu'ils
soient de même nature ou complémentaires dans
leur production simultanée (..) De faire en sorte
qu'on ne sache plus très bien si /'on entend des
images ou
si l'on voit de la musique,,(/).
C'est ainsi qu·a défini le sens de ses recherches
sur les rapports des images et des sons.
Jean-René Pierre Goe1gheh1ek Le Rouge des Acres de Pres fontaines, plus connu sous le nom de Jean Milly Né le 7novembre 1907 à Soissons, Mitry avait
songé, dès 1932, à mettre en images le poème
symphonique.
"Pacifie 23] ,,, d Arthur Honegger.
Alors qu'il était encore étudiant et.fi'équentait assi
dûment le Club des Amis du 1 Art, le jeune MiflT était déjà passionné par la traduction visuelle de la
musique.
Les expériences de cinéastes comme Wal
ter Ruttman.
Hans Richter et Germaine Dulac ne
lui paraissaient pas concluantes: -
"n n'y a
jamais corrélation tonale ou rythmique entre les
images et la musique.
Celle-ci eut-elle été diffé
rente.
les images auraient pu demeurer les mêmes
sans que cela change quoi que
ce soit"· (J.
Mifl)).
Bien que le découpage visuel de son œuvre ait
intéressé.
Mitry ne trouve pas de producteur pour
mener à bien son projet.
Il le reprend en 1947 et
trouve alors un financement après avoir reçu un accueil favorable de la S.
N C.F Le t~urnage a lieu en août 1948 et se déroule
dans des conditions difficiles: la disposition d'une locomotive
et
de voies libres n'était pas un mince
problème au lendemain d'une gue1Te qui avair détmit une grande partie du matériel et du réseau
ferré ji-ançais.
Trois caméras, protégées par des caissons.
fonctionnaient simultanémenr.
enregis
trant pmfois les mêmes images, mais à des vitesses
différentes.
Mill)'.
qui s'était entouré des conseils
d'un musicien professionnel.
Marc Ducouret, effec
tua le montage c/'images souvent impwfaites,
d'après lui, au niveau de la luminosité.
Son .film obtint le prix du montage au Festival de Cannes
1949 et le Grand Prix du Festival du court-métrage
de Rio de Janeiro en 1950.
Projeté en public, PAC! F!C 23lfut souvent mal accueilli et dût même être
parfois retiré du programme dans lequel il était
incorporé.
Mill)'.
qui poursuivit dans les années 50 ses
recherches sur les rapports cinéma-musique en mettant en images des pièces pour piano de Claude ,, Debussy.
ne .fit qu'une incursion, dans le long ~ métraf!,e de fiction, en 1959, avec ENIGME AUX -:; FOL!E'S-BÈRGÈRE.
Parallèlement à cette acti- > vité de cinéaste, Jean Mitry poursuit une œuvre .5 considérable d'historien dont les manifestations les "' plus importantes sont une" Histoire du cinéma,, et i;; une monumentale "Filmographie universelle"· li w fut également, en 1936, avec Henri Langlois et ·;;; Georges Franju.
un des fondateurs de la Cinéma- ~ thèque ji-ançaise.
(1) Le Cinéma expérimental.
de .1.
Mitry.
Ed.
Segher> @
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