Databac

Ouzbékistan (1994-1995)

Publié le 20/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Ouzbékistan (1994-1995). Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Après les élections législatives de décembre 1994 et janvier 1995 et le référendum d'avril 1995 sur la prolongation du mandat du président Islam Karimov jusqu'en l'an 2000, le régime a toujours semblé s'orienter vers un principe de président à vie.

Seuls deux partis ont pu participer au scrutin: le Parti démocrate du peuple (ex-Parti communiste, au pouvoir) et Vatan Tariakati (Progrès de la nation, opposition officielle).

Quelques sièges ont été réservés au second.

Pour majorité, ce sont des apparatchiks locaux (en particulier des gouverneurs) qui ont été élus. La nouvelle assemblée a accueilli 86% d'Ouzbeks "de souche" (contre 77% pour la précédente), les Russes devenant de plus en plus hors jeu.

Quoique n'ayant à craindre aucune réelle opposition, le gouvernement n'a cessé de réprimer les membres des partis Erk et Birlik.

Le chef de Erk, Mohammad Saleh, s'était réfugié en Turquie, ce qui a entraîné une crise des relations turco-ouzbèkes (refus d'ouvrir des écoles turques en Ouzbékistan). Une nouvelle monnaie, le som, a été introduite en juillet 1994 après l'intermède malheureux du som-coupon.

Pour maintenir son cours, Tachkent a procédé à des réformes économiques à la demande du FMI: le prix du blé et du pain a ainsi triplé en septembre suivant.

Les réformes de fond (privatisations en particulier) ont cependant marqué le pas, tandis que les difficultés bureaucratiques décourageaient nombre d'investisseurs.

L'Ouzbékistan se procure des devises en vendant de l'or et du coton. Se considérant comme la grande puissance de l'Asie centrale, l'Ouzbékistan cherche à limiter le rôle de Moscou dans la région.

Tachkent a refusé l'extension de son intégration dans le cadre de la CEI (Communauté d'États indépendants), en particulier sur le plan de la défense, et a engagé une politique très différente de Moscou dans le conflit déchirant le Tadjikistan: aux élections présidentielles du 6 novembre 1994, elle a soutenu l'ancien Premier ministre Abdou Malik Abdoulajanov contre le président Imamali Rahmanov, l'"homme des Russes", instaurant même un quasi-blocus des frontières avec le Tadjikistan. En avril 1995, le président Rahmanov a pourtant longuement reçu une délégation de l'opposition armée tadjike (menée par les chefs islamiques Abdoullah Nouri et le grand qazi Hajji Akbar Touradjanzade), ce qui a constitué une ouverture totalement contradictoire par rapport à la politique intérieure de l'Ouzbékistan; le soutien de Tachkent s'explique cependant par sa volonté de voir se stabiliser politiquement son voisin.

L'Ouzbékistan a cessé de craindre les revendications tadjikes sur Samarcande et Boukhara, s'orientant plutôt vers une sorte de protectorat de fait sur son petit voisin.

Mais l'obstacle dans cette affaire venait de Moscou, désirant garder un "pied à terre" au Tadjikistan.

Tachkent a, par ailleurs, ouvertement critiqué la volonté du président kazakh Noursultan Nazarbaiev d'accentuer l'intégration dans le cadre de la CEI. Les relations entre l'Ouzbékistan d'une part et la Turquie et l'Iran de l'autre sont restées fraîches.

Tachkent a continué de refuser toute attitude de parrainage de la part de ces puissants voisins.

L'Ouzbékistan a, par ailleurs,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles