Outarde de Denham:Elle est dépourvue de huppe.

« 1 / 2 Outarde de DeDham Elle est dépourvue de huppe Avec l'outarde arabe, cette espèce est la plus grande outarde d'Afrique occi­ dentale.

Elle diffère de sa proche parente par sa huppe moins nette, le dessus du corps brun foncé et ses ailes qui paraissent noires et blanches en vol.

Mais elle fait preuve de la même prudence et on ne la voit qu'en petits groupes ou isolée.

La femelle est beau­ coup plus petite que le mâle.

C'est en 1826 qu'elle fut décrite, après sa dé­ couverte, près du lac Tchad, par les naturalistes Denham et Clapperton.

En raison de sa lourdeur, cet oiseau est obligé de prendre de l 'élan afin de s'envoler.

Il court sur une dizaine de mètres, s 'élève jusqu'à 20 ou 30 rn puis redescend en décrivant une très longue trajectoire en pente douce ( jusqu'à 800 rn).

Il ne tarde donc pas à se poser dans l 'herbe quand il a été dérangé.

Ayant pris ses distances, l 'outarde dresse la tête et surveille de loin celui Nombre d "œufs: 1 ou 2 Dimensions : 74 x 53 mm Embranchement: Classe : Ordre: 1 qui l'a importunée .

Comme chez les autres grandes espèces, la parade du mâle est spectaculaire, car l'oisea u se transforme en une grosse boule de plumes blanches.

Le régime alimentai­ re comprend des insectes (criquets, sauterelles ), des graines et d'autres invertébrés.

Il semble que l'outarde de Denham soit partiellement migratrice mais ses déplacements restent très mal connus .

Le nid, gratté par la femelle, abrite des œufs fauves rayés de brun foncé ou de vert olive .

La nidification a été observée de novembre à juin dans l e sud du continent.

Très craintive quand elle couve, la femelle quitte les œufs si elle est inquiétée et repère de très loin tout ennem i potentiel.

La voix de l'oiseau a été décrite comme une sorte d'aboiement grave.

Son homo­ chromie la protège contre nombre d'ennemis.

Longueur adulte: BO cm. »