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Ouganda (2004-2005): Processus de révision constitutionnelle

Publié le 20/09/2020

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« L’accord de cessez-le-feu conclu en novembre 2004 entre le gouvernement et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), active au nord de l’Ouganda depuis plus de dix-huit ans, a engendré les espoirs de paix les plus sérieux depuis l’échec des pourparlers de 1992-1994.

L’opération Poing d’acier lancée en 2002 par l’armée ougandaise sur les bases arrière sud-soudanaises de la LRA a considérablement affaibli le groupe armé et accéléré les désertions dans les rangs des rebelles.

Plusieurs commandants ont été tués ou capturés, obligeant la LRA à réorganiser sa chaîne de commandement.

Pourtant, le nouvel accès de violence exercée contre les populations civiles à compter de février 2005 a assombri le scénario d’une prochaine sortie de conflit.

Reprenant ses attaques contre les villages, les camps de déplacés et les dépôts d’armes de l’armée avec une intensité renouvelée, la LRA a multiplié meurtres, mutilations et enlèvements.

Ensuite, le gouvernement a semblé avoir renoncé à une nouvelle extension du cessez-le-feu pour revenir à une option exclusivement militaire. L’actualité politique a été dominée par le processus de révision constitutionnelle en cours depuis 2004 prévoyant le retour à un régime partisan. Le référendum, programmé en juin puis juillet 2005, devait entériner cette transition vers le multipartisme.

Mais la campagne référendaire a été perturbée par la controverse autour d'un nouveau mandat de Yoweri Museveni.

Les man œuvres visant à lever les obstacles constitutionnels empêchant le président ougandais de se présenter à l’élection présidentielle de 2006 ont soulevé les vives protestations des bailleurs de fonds, déjà préoccupés par la perpétuation de la guerre au Nord, les dépenses de défense et le niveau de corruption de la haute administration.

À l'intérieur, la polémique a semé la discorde parmi les proches du régime.

Les adversaires d’un troisième mandat, dont plusieurs anciens membres éminents du Mouvement de résistance nationale (organisation dirigeante de l’État transformée en parti politique début 2004), se sont regroupés en août 2004 au sein du Forum pour le changement démocratique (FDC).

Dirigé par intérim par Kiiza Besigye, dangereux adversaire de Y.

Museveni à la présidentielle de 2001, le FDC représentait la menace la plus crédible à la réélection de Y.

Museveni. Le pouvoir a donc compté ses alliés et resserré le maillage de ses soutiens les plus sûrs.

Le remaniement ministériel de janvier 2005 a ramené au pouvoir les fidèles du régime et la période a été propice aux achats de voix et autres marchandages préélectoraux : le royaume traditionnel du Buganda, l’un des principaux soutiens musévénistes, a ainsi fait pression pour faire valoir ses ambitions fédéralistes et exiger la ratification d’un élargissement de ses pouvoirs législatifs et exécutifs.

La campagne d’intimidation à destination de l’opposition, le renforcement des unités paramilitaires dirigées par le redouté conseiller présidentiel Kakooza Mutale et la multiplication des arrestations de leaders politiques et autres activistes opposés à cet amendement constitutionnel trahissaient la crispation du pouvoir et annonçaient des échéances électorales particulièrement tendues.. »

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