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Otto von Bismarck Issu de l'aristocratie terrienne prussienne, les Junkers luthériens, Bismarckétudia le droit à Göttingen et mena une vie estudiantine agitée, avantd'entrer dans l'administration.

Publié le 23/05/2020

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BISMARCK Otto Eduard Léopold von. Homme d’Etat allemand. Né le 1er avril 1815 à Schönhausen, petit village du Brandebourg, mort à Friedrichsruh (Slesvig-Holstein) le 30 juillet 1898. Descendant d’une vieille famille de "Junker" de la marche brandebourgeoise, il était le fils d’Alexander, capitaine de cavalerie, et de Luise Menken, fille du célèbre professeur de philosophie de l’Université de Leipzig. Après avoir étudié le droit à Göttingen et à Bénin, il entra dans l’armée d’abord comme magistrat, puis comme officier. Cependant son caractère autoritaire supportait mal la discipline militaire, et au bout de deux ans il se retira en Poméranie, où il s’occupa d’agriculture dans les propriétés familiales. En 1846 il fut élu membre de la Diète prussienne, début d’une carrière qui dura une quarantaine d’années. Dès le commencement de son activité d’homme politique, il se soucia fort peu de la popularité; au contraire, il afficha de n’en tenir aucun compte : en effet, au « Landtag » convoqué par le roi Frédéric-Guillaume en février 1847, il prit, presque délibérément, la défense des positions les plus conservatrices. De même, la révolution de l’année suivante le trouva décidément dans l’opposition la plus rigoureuse. Bientôt la révolution fut vaincue, et Bismarck put reprendre alors son rôle de soutien intransigeant des droits de l’Etat absolu et de la monarchie de droit divin. Après une première période où il défendit l’Autriche, dont il partageait les tendances réactionnaires et le désir d’étouffer complètement l’esprit révolutionnaire, à la Diète de Francfort en 1851, comme Ministre de la Prusse, il donna le départ à sa politique qui devait aboutir, au cours des années suivantes, à exclure l’Autriche de la Confédération germanique. En 1859, il fut envoyé à Saint-Pétersbourg comme représentant de la Prusse, puis, en 1862, à Paris, d’où il fut rappelé par le roi qui, en conflit permanent avec le Parlement, ne vit pas d’autre moyen d’en sortir que de se fier à l’énergie et à la rigoureuse conception de l’absolutisme de Bismarck. Accueilli avec hostilité, le Premier Ministre agit sans hésitation : il prit des mesures contre la liberté de la presse et prononça la dissolution de la Chambre. A la mort du roi du Danemark Frédéric VII, Bismarck ne fut pas long à profiter de l’occasion pour présenter les revendications allemandes au sujet des deux duchés de Slesvig-Holstein. Il eût voulu les annexer à la Prusse, mais il fut contraint, pour des raisons de politique intérieure, de demander son concours a l’Autriche. La guerre qui s’ensuivit se termina, en 1864, par la victoire des deux alliés, et la convention de Gastein sanctionna l’annexion des deux duchés à la Prusse et à l’Autriche. Cette période, d’ailleurs, avait marqué un temps de pause dans l’action politique de Bismarck, dominée par la lutte contre l’Autriche (il montra, toutefois, combien cette action était guidée par le culte de la force et de la puissance); mais tout de suite après, Bismarck recommença de tendre son piège pour expulser l’empereur d’Autriche de l’Allemagne, et substituer l’hégémonie des Hohenzollern à celle des Habsbourg. Dans ce but, avec une grande habileté diplomatique, il réussit à obtenir la neutralité de la France et à s’allier avec l’Italie, anxieuse de résoudre le problème de la Vénétie : il eut ainsi la possibilité de commencer la guerre contre l’Autriche qui se termina comme il le désirait. L’Autriche éliminée, l’Allemagne était menacée par la France, qui veillait afin qu’un seul Etat fort ne se constituât pas à ses frontières. Napoléon III perdit la guerre de 1870, et la France épuisée ne put s’opposer aux intentions du chancelier prussien qui, le 18 janvier 1871, proclama à Versailles l’Empire allemand. Après ces victoires, et presque satisfait des résultats obtenus, Bismarck inaugura une politique d’équilibre européen, se rapprochant de l’Autriche et donnant naissance, avec l’Italie, à la « Triplice » (1883). Au siècle du libéralisme, et au moment où d’autres peuples se constituaient en nation par des plébiscites et l’adhésion spontanée des populations, Bismarck réalisa au contraire l’unité allemande par la force et par le haut. De 1872 à 1878, il combattit à fond l’Église catholique, ce fut le « Kulturkampf »; cette lutte se termina par un échec, de sorte que lui-même, en 1879, l’abandonna complètement. Ce fut également par un échec que se solda l’action menée, avec la dureté habituelle, de 1880 à 1884, contre les socialistes. A l’avènement du nouveau roi Guillaume II, Bismarck, comte en 1865, prince en 1877, fut éloigné du pouvoir en 1890 avec le titre de duc de Lauenburg, et passa ses dernières années dans une solitude méprisante. En plus de quatorze volumes de discours et d’une volumineuse correspondance, il laissa un volume de Mémoires, Pensées, Souvenirs, publié entre 1898 et 1921, très important pour une plus juste compréhension de la vie politique allemande et européenne du siècle dernier.

« Otto von Bismarck. »

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