orientalisme.
Publié le 08/12/2021
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orientalisme. n.m., nom donné à tout un courant de la littérature et de la peinture
exprimant le goût et l'attirance des écrivains et des peintres pour ce qui vient de l'Orient.
Littérature.
Pour que ce goût s'affiche, il fallut au préalable que la civilisation occidentale se fût
durablement séparée de l'Orient, ce qui se produisit avec le dédoublement dans l'Antiquité
tardive de l'Empire romain et avec la séparation des Églises de Rome et de Byzance. Mais il
fallut aussi que des passerelles puissent s'établir. Les croisades durant le Moyen Âge et le
développement des échanges commerciaux et culturels à partir de la Renaissance
favorisèrent de telles relations. Marco Polo, dès le début du XIVe siècle, livra la fascination
de l'Orient dans son Livre des merveilles du monde. Camões (les Lusiades, 1572) et le
Tasse (la Jérusalem délivrée, 1575) firent de même au XVIe siècle. Au XVIIe siècle, l'Orient
ne fut souvent qu'un prétexte pour les romans galants (Mlle de Scudéry, Artamène ou le
Grand Cyrus, 1649-1653), ou l'argument comique des « turqueries » du Bourgeois
gentilhomme de Molière, mais le développement de la science orientaliste permit bientôt
un exotisme moins clinquant, dont témoigne la remarquable adaptation par Antoine
Galland des Mille et Une nuits (1704-1717). L'Orient séduisait autant par son luxe et sa
sensualité (inspirant ainsi des récits libertins comme le Sopha de Claude Crébillon, 1740)
que par la sagesse proverbiale qu'on lui reconnaissait. Ainsi, les Lettres persanes (1721) de
Montesquieu ou Zadig (1748) de Voltaire orchestrèrent avec succès la rencontre entre la
philosophie des Lumières et celle de l'Orient. Friand de nouveaux horizons, l'écrivain
romantique fut le vrai pionnier du « voyage en Orient », motif récurrent chez
Chateaubriand, Byron, Nerval, pour ne citer qu'eux. Des Orientales (1828) de Victor Hugo
aux parfums capiteux des Fleurs du mal (1857) de Baudelaire, les poètes recréaient tout
un univers de volupté auquel Flaubert lui-même succomba dans les « faubourgs de
Mégara » (Salammbô, 1862). Au XXe siècle, les romans d'Henri de Monfreid et de Victor
Segalen révélèrent un monde plus quotidien aux saveurs plus immédiates. De son côté,
Pierre Loti (Aziyadé, 1879 ; Vers Ispahan, 1904) trouvait dans le « fantôme d'Orient »
l'objet suprême d'une quête spirituelle douloureuse. Les poésies de Claudel (Connaissance
de l'Est, 1900-1907) ou de Saint-John Perse (Anabase, 1924) témoignaient encore d'une
vision mythique de l'Orient jusqu'à ce que Paul Nizan, dans Aden Arabie (1932), n'en
dénonce l'utopie. Le désenchantement suscité par la décolonisation, le nouveau visage de
la Chine communiste ont certainement contribué au dépérissement de l'orientalisme
traditionnel. Il n'en reste pas moins que pour la culture occidentale l'Orient est toujours le
lieu de « l'autre » par excellence. Mais, par la séduction qu'exerce sur nous aujourd'hui la
littérature japonaise par exemple, on s'aperçoit que l'orientalisme devient davantage une
sensibilité à d'autres cultures que le reflet de mythologies construites par nos propres
soins.
Beaux-arts.
Comme l'illustrent certaines oeuvres du Tintoret (Bataille entre Turcs et chrétiens) ou de
Véronèse, c'est à Venise au XVIe siècle que l'Orient commença à inspirer la peinture
européenne. Au XVIIe siècle, les récits des missionnaires et les fastes des visiteurs turcs ou
persans suscitèrent la curiosité et inspirèrent des peintres comme Rubens (Portrait de
Moulay Ahmed) et Rembrandt (le Festin de Balthazar, 1635). Le XVIIIe siècle se créa un
Orient de théâtre et de charme, sans grand rapport avec le réel. La turquerie étant à la
mode, Melle de Clermont se faisait peindre en sultane par Jean-Marc Nattier (1743), Carle
Van Loo ornait de motifs orientaux la chambre de Mme de Pompadour à Bellevue (1755),
Marie-Antoinette dotait le château de Fontainebleau d'un boudoir turc (1777), tandis qu'à
Marly Mme du Barry faisait installer des panneaux turcs. L'Orient devenait ainsi « l'ailleurs »
mythique par excellence et offrait tout un éventail de rêveries exotiques comme en
témoignent les fresques de Tiepolo à Würzburg ou les harems de Francesco Guardi. Rares
étaient pourtant ceux qui se laissaient tenter par le voyage ; le séjour à Constantinople du
Suisse Jean Étienne Liotard (Femme turque au tambourin) et celui de Jean-Baptiste Hilaire
(Vue d'une place publique en Orient) font figure d'exception.
L'Orient, un rêve romantique.
Au XIXe siècle, ce furent les événements politiques qui focalisèrent les regards sur l'Orient.
De l'expédition d'Égypte, Dominique Vivant Denon rapporta d'innombrables dessins qui
constituèrent une précieuse documentation. La campagne militaire elle-même donna lieu à
des représentations distancées de Guérin et de Girodet-Trioson, mais il revint au baron
Antoine Gros, précurseur du genre romantique avec le Combat de Nazareth (1801) et
surtout Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa (1804), de frapper les imaginations,
entre autres celle du jeune Géricault, qui exprimait alors son goût pour les thèmes
orientaux dans Chasse au lion, Cavalier turc et ses portraits de Noirs. En 1821, le
soulèvement grec, au cours duquel le poète Byron devait trouver la mort, toucha la
sensibilité de Géricault et de Delacroix. Ce dernier peignit Scènes des massacres de Scio
(1824), puis, subissant à son tour la fascination d'un Orient mythique, la Mort de
Sardanapale (1828) aux couleurs éclatantes. Tenant un salon « orientaliste » en vogue, le
peintre et collectionneur M. Auguste pouvait prêter aux peintres les accessoires
indispensables à la réalisation des oeuvres.
Les peintres du voyage.
À partir de 1830, date de la conquête de l'Algérie, les peintres commencèrent à se rendre
sur le terrain. Delacroix surtout partit en 1832 au Maroc, où il multiplia les croquis et les
aquarelles comme autant d'esquisses des toiles futures (Femmes d'Alger dans leur
appartement, 1834). Cette vogue du voyage en Orient donna naissance à toute la
génération de ceux que l'on baptise « orientalistes » dans la lignée d'Alexandre Decamps
(1803-1860), dont la peinture joue sur des contrastes saisissants d'ombre et de lumière
(Ronde turque, 1831). Ses émules Belly, Laurens ou Flandrin surent exploiter un genre qui
plaisait au grand public. Ingres ne fit pas le voyage, préférant sans doute rêver d'un Orient
voluptueux (l'Odalisque à l'esclave, 1839 ; le Bain turc, 1863). Des peintres comme
Adrien Dauzats en 1839 et Horace Vernet en 1842 furent envoyés en Algérie par LouisPhilippe pour illustrer les campagnes militaires. Théodore Chassériau, qui se rendit lui aussi
en Algérie en 1846, privilégia l'observation de l'expression des visages, souvent
mélancoliques. Dans des toiles comme le Tepidarium, il mêle le goût de l'antique et la
sensualité orientale. Les paysages en demi-teinte d'Eugène Fromentin, séduit par l'Algérie,
mais hostile à un exotisme tapageur, ne connurent alors que peu de succès. Dehodencq
marqua, quant à lui, une préférence pour les scènes animées de la rue et les ambiances de
foule. L'exotisme à la manière de Decamps continua de susciter des disciples, les
« néocoloristes », Ziem (1821-1911) ou Tournemine (1812-1872). Délaissant ensuite
l'ornementation traditionnelle, le courant orientaliste s'attacha à restituer l'atmosphère de
la vie quotidienne, tombant souvent de façon malheureuse dans l'anecdote et le
pittoresque. Regnault, fondateur de la très académique Société des peintres orientalistes
français, Clairin, Gérôme, Bonnat fignolèrent des scènes d'un réalisme quasi
photographique, mais non dénuées de théâtralité.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
orientalisme - Laghouat, Sahara algérien, par Guillaumet, page 3626, volume 7
orientalisme - Étude de femmes arabes, par Delacroix, page 3626, volume 7
orientalisme - Intérieur de la palmeraie de l'île aux Paons de Berlin, par Karl
Blechen, page 3626, volume 7
Une diffusion européenne.
Le reste de l'Europe n'a pas échappé à la vague orientaliste avec Ludwig Deutsch ou
Charles Wilda en Autriche, Giuseppe Signorini ou Giulio Rosati en Italie, Gyulia Tornai en
Hongrie... Chez tous ces peintres, une même lumière crue, un souci méticuleux du détail
sont de rigueur. L'Angleterre a fait exception à cette règle avec les aquarellistes Kelly et
Lamplough, qui ont su rendre la fluidité de la lumière du désert, et sir Franck Brangwyn
(1867-1956), dont la vision pleine de puissance (Un café maure) tranche sur
l'académisme léché de ses contemporains.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Asie - Histoire - Aux sources de l'orientalisme
Decamps Alexandre Gabriel
Delacroix Eugène
exotisme
fantastique
Fromentin Eugène Samuel Auguste
Galland Antoine
Gérôme Jean Léon
Guardi Francesco
Ingres Dominique
japonisme
Loti (Julien Viaud, dit Pierre)
Mardrus Joseph-Charles
Mille et Une Nuits (les)
romantisme - Peinture - En France
orientalisme. n.m., nom donné à tout un courant de la littérature et de la peinture
exprimant le goût et l'attirance des écrivains et des peintres pour ce qui vient de l'Orient.
Littérature.
Pour que ce goût s'affiche, il fallut au préalable que la civilisation occidentale se fût
durablement séparée de l'Orient, ce qui se produisit avec le dédoublement dans l'Antiquité
tardive de l'Empire romain et avec la séparation des Églises de Rome et de Byzance. Mais il
fallut aussi que des passerelles puissent s'établir. Les croisades durant le Moyen Âge et le
développement des échanges commerciaux et culturels à partir de la Renaissance
favorisèrent de telles relations. Marco Polo, dès le début du XIVe siècle, livra la fascination
de l'Orient dans son Livre des merveilles du monde. Camões (les Lusiades, 1572) et le
Tasse (la Jérusalem délivrée, 1575) firent de même au XVIe siècle. Au XVIIe siècle, l'Orient
ne fut souvent qu'un prétexte pour les romans galants (Mlle de Scudéry, Artamène ou le
Grand Cyrus, 1649-1653), ou l'argument comique des « turqueries » du Bourgeois
gentilhomme de Molière, mais le développement de la science orientaliste permit bientôt
un exotisme moins clinquant, dont témoigne la remarquable adaptation par Antoine
Galland des Mille et Une nuits (1704-1717). L'Orient séduisait autant par son luxe et sa
sensualité (inspirant ainsi des récits libertins comme le Sopha de Claude Crébillon, 1740)
que par la sagesse proverbiale qu'on lui reconnaissait. Ainsi, les Lettres persanes (1721) de
Montesquieu ou Zadig (1748) de Voltaire orchestrèrent avec succès la rencontre entre la
philosophie des Lumières et celle de l'Orient. Friand de nouveaux horizons, l'écrivain
romantique fut le vrai pionnier du « voyage en Orient », motif récurrent chez
Chateaubriand, Byron, Nerval, pour ne citer qu'eux. Des Orientales (1828) de Victor Hugo
aux parfums capiteux des Fleurs du mal (1857) de Baudelaire, les poètes recréaient tout
un univers de volupté auquel Flaubert lui-même succomba dans les « faubourgs de
Mégara » (Salammbô, 1862). Au XXe siècle, les romans d'Henri de Monfreid et de Victor
Segalen révélèrent un monde plus quotidien aux saveurs plus immédiates. De son côté,
Pierre Loti (Aziyadé, 1879 ; Vers Ispahan, 1904) trouvait dans le « fantôme d'Orient »
l'objet suprême d'une quête spirituelle douloureuse. Les poésies de Claudel (Connaissance
de l'Est, 1900-1907) ou de Saint-John Perse (Anabase, 1924) témoignaient encore d'une
vision mythique de l'Orient jusqu'à ce que Paul Nizan, dans Aden Arabie (1932), n'en
dénonce l'utopie. Le désenchantement suscité par la décolonisation, le nouveau visage de
la Chine communiste ont certainement contribué au dépérissement de l'orientalisme
traditionnel. Il n'en reste pas moins que pour la culture occidentale l'Orient est toujours le
lieu de « l'autre » par excellence. Mais, par la séduction qu'exerce sur nous aujourd'hui la
littérature japonaise par exemple, on s'aperçoit que l'orientalisme devient davantage une
sensibilité à d'autres cultures que le reflet de mythologies construites par nos propres
soins.
Beaux-arts.
Comme l'illustrent certaines oeuvres du Tintoret (Bataille entre Turcs et chrétiens) ou de
Véronèse, c'est à Venise au XVIe siècle que l'Orient commença à inspirer la peinture
européenne. Au XVIIe siècle, les récits des missionnaires et les fastes des visiteurs turcs ou
persans suscitèrent la curiosité et inspirèrent des peintres comme Rubens (Portrait de
Moulay Ahmed) et Rembrandt (le Festin de Balthazar, 1635). Le XVIIIe siècle se créa un
Orient de théâtre et de charme, sans grand rapport avec le réel. La turquerie étant à la
mode, Melle de Clermont se faisait peindre en sultane par Jean-Marc Nattier (1743), Carle
Van Loo ornait de motifs orientaux la chambre de Mme de Pompadour à Bellevue (1755),
Marie-Antoinette dotait le château de Fontainebleau d'un boudoir turc (1777), tandis qu'à
Marly Mme du Barry faisait installer des panneaux turcs. L'Orient devenait ainsi « l'ailleurs »
mythique par excellence et offrait tout un éventail de rêveries exotiques comme en
témoignent les fresques de Tiepolo à Würzburg ou les harems de Francesco Guardi. Rares
étaient pourtant ceux qui se laissaient tenter par le voyage ; le séjour à Constantinople du
Suisse Jean Étienne Liotard (Femme turque au tambourin) et celui de Jean-Baptiste Hilaire
(Vue d'une place publique en Orient) font figure d'exception.
L'Orient, un rêve romantique.
Au XIXe siècle, ce furent les événements politiques qui focalisèrent les regards sur l'Orient.
De l'expédition d'Égypte, Dominique Vivant Denon rapporta d'innombrables dessins qui
constituèrent une précieuse documentation. La campagne militaire elle-même donna lieu à
des représentations distancées de Guérin et de Girodet-Trioson, mais il revint au baron
Antoine Gros, précurseur du genre romantique avec le Combat de Nazareth (1801) et
surtout Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa (1804), de frapper les imaginations,
entre autres celle du jeune Géricault, qui exprimait alors son goût pour les thèmes
orientaux dans Chasse au lion, Cavalier turc et ses portraits de Noirs. En 1821, le
soulèvement grec, au cours duquel le poète Byron devait trouver la mort, toucha la
sensibilité de Géricault et de Delacroix. Ce dernier peignit Scènes des massacres de Scio
(1824), puis, subissant à son tour la fascination d'un Orient mythique, la Mort de
Sardanapale (1828) aux couleurs éclatantes. Tenant un salon « orientaliste » en vogue, le
peintre et collectionneur M. Auguste pouvait prêter aux peintres les accessoires
indispensables à la réalisation des oeuvres.
Les peintres du voyage.
À partir de 1830, date de la conquête de l'Algérie, les peintres commencèrent à se rendre
sur le terrain. Delacroix surtout partit en 1832 au Maroc, où il multiplia les croquis et les
aquarelles comme autant d'esquisses des toiles futures (Femmes d'Alger dans leur
appartement, 1834). Cette vogue du voyage en Orient donna naissance à toute la
génération de ceux que l'on baptise « orientalistes » dans la lignée d'Alexandre Decamps
(1803-1860), dont la peinture joue sur des contrastes saisissants d'ombre et de lumière
(Ronde turque, 1831). Ses émules Belly, Laurens ou Flandrin surent exploiter un genre qui
plaisait au grand public. Ingres ne fit pas le voyage, préférant sans doute rêver d'un Orient
voluptueux (l'Odalisque à l'esclave, 1839 ; le Bain turc, 1863). Des peintres comme
Adrien Dauzats en 1839 et Horace Vernet en 1842 furent envoyés en Algérie par LouisPhilippe pour illustrer les campagnes militaires. Théodore Chassériau, qui se rendit lui aussi
en Algérie en 1846, privilégia l'observation de l'expression des visages, souvent
mélancoliques. Dans des toiles comme le Tepidarium, il mêle le goût de l'antique et la
sensualité orientale. Les paysages en demi-teinte d'Eugène Fromentin, séduit par l'Algérie,
mais hostile à un exotisme tapageur, ne connurent alors que peu de succès. Dehodencq
marqua, quant à lui, une préférence pour les scènes animées de la rue et les ambiances de
foule. L'exotisme à la manière de Decamps continua de susciter des disciples, les
« néocoloristes », Ziem (1821-1911) ou Tournemine (1812-1872). Délaissant ensuite
l'ornementation traditionnelle, le courant orientaliste s'attacha à restituer l'atmosphère de
la vie quotidienne, tombant souvent de façon malheureuse dans l'anecdote et le
pittoresque. Regnault, fondateur de la très académique Société des peintres orientalistes
français, Clairin, Gérôme, Bonnat fignolèrent des scènes d'un réalisme quasi
photographique, mais non dénuées de théâtralité.
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Les livres
orientalisme - Laghouat, Sahara algérien, par Guillaumet, page 3626, volume 7
orientalisme - Étude de femmes arabes, par Delacroix, page 3626, volume 7
orientalisme - Intérieur de la palmeraie de l'île aux Paons de Berlin, par Karl
Blechen, page 3626, volume 7
Une diffusion européenne.
Le reste de l'Europe n'a pas échappé à la vague orientaliste avec Ludwig Deutsch ou
Charles Wilda en Autriche, Giuseppe Signorini ou Giulio Rosati en Italie, Gyulia Tornai en
Hongrie... Chez tous ces peintres, une même lumière crue, un souci méticuleux du détail
sont de rigueur. L'Angleterre a fait exception à cette règle avec les aquarellistes Kelly et
Lamplough, qui ont su rendre la fluidité de la lumière du désert, et sir Franck Brangwyn
(1867-1956), dont la vision pleine de puissance (Un café maure) tranche sur
l'académisme léché de ses contemporains.
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Les corrélats
Asie - Histoire - Aux sources de l'orientalisme
Decamps Alexandre Gabriel
Delacroix Eugène
exotisme
fantastique
Fromentin Eugène Samuel Auguste
Galland Antoine
Gérôme Jean Léon
Guardi Francesco
Ingres Dominique
japonisme
Loti (Julien Viaud, dit Pierre)
Mardrus Joseph-Charles
Mille et Une Nuits (les)
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