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Interactions biocénose-biocénose et biocénose-biotope dans les abysses

Publié le 23/05/2020

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« I.

Interactions biocénose-biocénose et biocénose-biotope dans les abysses 1) La symbiose Comme nous l’avons dit précédemment, les abysses sont un milieu extrême.

Dans un tel milieu, la symbiose est sans aucun doute l'adaptation principale pour la survie. Symbiose est un terme signifiant « vivre ensemble ».

Il décrit une relation écologique entre deux organismes d'espèces différentes qui sont en contact direct l'un avec l'autre.

Chacun des deux organismes est appelé symbiote.

Le plus gros organisme peut être appelé hôte. La symbiose peut être de deux types : -L'ectosymbiose : Le symbiote vit à la surface de l'hôte (ce qui inclut la paroi intestinale et les conduits des glandes exocrines) - L'endosymbiose : Le symbiote est situé dans l'espace intercellulaire, intracellulaire (intra vacuolaire ou libre dans le cytoplasme). Ce phénomène est uniquement connu chez les animaux marins comme les cténophores, les vers, les mollusques, les échinodermes, les poissons. A.

Endosymbiose : La symbiose est présente à travers la bioluminescence.

On parle de bioluminescence symbiotique.

C’est le type de bioluminescence le plus répandu à travers la faune abyssale.

A différents endroits du corps, ils possèdent de petites vésicules appelés photophores qui renferment des bactéries bioluminescentes.

Elles se situent le plus souvent le long de la ligne médiane abdominale des espèces abyssales ayant recours à cette pratique. Ces espèces cohabitent donc avec des bactéries luminescentes, et produisent de la lumière que lorsque que la densité des bactéries est élevée. Exemple de la bactérie marine Vibrio fischeri : Cette bactérie peut se trouver libres ou en symbiose avec dans les organes d’autres espèces telles que les calmars ou les céphalopodes.

Elle devient bioluminescente lorsqu’elle est en forte densité (de l'ordre de 10^10 cellules/mL). Cette symbiose fournit un environnement riche en nutriments pour les bactéries et permet aux "hôtes" d'échapper à leurs prédateurs ; reperés habituellement à cause de leur ombre, les calmars peuvent désormais leur échapper, devenant lumineux grâce aux bactéries.

Ainsi, l'association est à bénéfice mutuel pour les deux espèces.

On parle de mutualisme.. »

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