Oral les petites vieilles

« ORAL LES PETITES VIEILLES Introduction « Les petites vieilles » est l’un des poèmes les plus longs des Fleurs du Mal.

Baudelaire se consacre à ces êtres que plus personne ne remarque dans les grandes villes. Baudelaire offre un portrait assez pitoyable de la vieillesse, tout en mêlant un sentiment de tendresse envers celle-ci.

C’est la que je vais me concentrer pendant cette explication de texte en me demandan Comment Baudelaire fait-il du corps considéré comme laid, – le corps des vieilles femmes – un objet de beauté ? Dans un premier temps Baudelaire nous montre des êtres aux apparences trompeuses puis des êtres intemporels mais surtout symboliques.

« Je lis ». 1er strophe vers 1 au vers 4 Les adjectifs « sinueux » « vieilles » du vers 1 et au vers 4 on a « singuliers, décrépits et charmants » donc on crée une sorte de correspondance entre la ville et le sujet du poème mais permet aussi de crée le décor un peu étrange on imagine ces ruelles toute sombre de Paris.

Au vers 1 « les plis sinueux, des vieilles capitales » peuvent ressembler au vieilles rides que l’on trouve sur les visages des petites vieilles.

Au vers 3 « Je guette, obéissant à mes humeurs fatales » c’est à dire que le poète est en train d’observer à la fois Paris et les petites vieilles.

Au vers 2 « Ou tout, même l’horreur, tourne aux enchantements» dans ces vieilles capitales même ce qui peut sembler laid va devenir magique.

C’est comme si il ya une transformation les petites vielles vont devenir comme des enfants sous la plume de Baudelaire mais aussi des êtres charmants même si elles sont décrépits.

On voit ici une structure antithétique à la fois dans le vers 2 et 4.

On a donc ce processus d’alchimie de transformation de quelque qui est mauvais mais qui va devenir beau.

Cest comme une forme de magie qui est à Paris. Deuxième mouvement du vers 5 au vers 20 Baudelaire insiste que les petites vieilles sont bizarres.

Ici les petites vielles sont comparé comme des animaux.

Ces verbes les animalisent « rampent » « Se traînent » « Ils trotent » et cette comparaison va venir renforcer cette idée « comme font les animaux blessés » au vers 14.

Les petites vieilles sont associés aussi a des objets comme si elles sont inutiles, on peut le voir au vers 13 « tout pareils à des marionnettes ».

Baudelaire est en train de faire une sorte d’imitation c’est à dire qu’il insiste sur certains sons pour faire entendre les mouvements dont il est en train de parler dans le poème je donne un exemple au vers 13 « Ils trottent, touts pareils à des marionnettes ; Se traînent, comme font les animaux blessés » on peut voir ici une répétition du sons T.

Baudelaire appellent les petites vieilles de facons hyperbolique « monstres », « brisés », « bossus », « tordus » donc il ya cette dimension monstruelles des petites vieilles elle est bien mise en avant. Dans ce poème il montre bien que ces créatures sont hais par les humains et qui doivent plutôt être aimer par les humains.

Il fait appel à l’humanité et l’amour on peut le voir au vers 7 « Aimons-les ! ».

Il les compare aussi à « Eponine ou Lais » car Eponine est une femme qui représente la vertu et Lais représente le vice.

Ici Baudelaire imite la démarche des petites vieilles car elles marchent tout doucement, fremissant, rampent,… Conclusion Les vieilles femmes sont en marge du temps, de la société mais elles sont vues par les personnes en marge comme les aveugles les enfants et surtout le poète qui est comme un voyant et qui donc comprend ces femmes : leur espace, leur temps et leur vécu.

Le poète met ainsi en œuvre son projet : prendre de la boue pour la transformer en or.

Baudelaire est ainsi celui qui a transformé le paysage urbain apparemment laid et sale en un sujet poétique beau et fascinant.. »