Oral Diodore - ALEXANDRE ET THÈBES

« ALEXANDRE ET THÈBES « Le courage est le juste milieu entre la peur et l’audace » cette citation de Socrate illustre parfaitement l’état d’esprit des Thébains en plein révolte.

Cependant, nous allons voir par la suite que cela n’a pas réellement suffit face à Alexandre le Grand. Le document que nous allons analyser est le chapitre 13-14 intitulé Alexandre et Thèbes du livre XVIII écrit par Diodore de Sicile.

Ce livre fait partie d’un ouvrage nommé Bibliothèque historique. Diodore de Sicile est un historien grec du 1er siècle avant J-C née à Agyrium en Sicile.

Les relations entre Rome et la Sicile lui ont permis d’apprendre la langue latine.

Il consacre sa vie à la composition d’une histoire universelle en quarante livres, allant des temps mythologique à Jules César regroupé en un ouvrage intitulé Bibliothèque historique.

Il voyage beaucoup en Europe et en Asie cependant il passa une longue partie de sa vie à Rome, centre de la pensée hellénique.

En outre, nous savons de sa vie que ce qu’il en dit lui-même à travers ses récits. Le livre commence par le règne d’Alexandre, successeur de Philippe II au trône de Macédoine en 366.

Il arrive à s’imposer dans une période où les changements de pouvoir ouvrent la voie à de nombreux tentatives de coup d’état et cela passe par l’assassinat de ses rivaux, aux combats contres les tribus Thraces et Gètes afin de stabiliser les frontière septentrionales du royaume mais aussi par de nombreux discours plein de bonté.

De l’autre cotés, à Thèbes croient en la mort d’Alexandre et décident donc de lancer une révolte.

Les thébains soulevèrent la ville et avait porté un décret publique par lequel, ils renvoyaient les troupes que Philippe II avait mise dans la citadelle de Cadmée. Diodore débute son chapitre en contextualisant la situation en démontrant que les Macédoniens avait assiégé la ville ( L1 à 10), il poursuit ( L10 à 25) par montré l’état d’esprit des deux camps. Puis ( L25 à 34) nous avons mention des alliés d’Alexandre ainsi que leurs agissements.

Par la suite ( L35 à 39), il énonce le nombre de mort dans les deux camps et des prisonniers thébains.

Diodore poursuit ( L39 à 49) en faisant la mention d’un conseille général réunissant principalement des grecs mais aussi quelque alliés d’Alexandre.

Il finit son chapitre avec la délibération du conseille ainsi que la mise en œuvre du décret (L19 à 58) Au vue de cela, nous nous demanderons: En quoi le texte, nous démontre-t-il la volonté d’anéantissement total de la cité de Thèbes par Alexandre ? Pour tenter de répondre à cela, nous étudierons tout d’abord Alexandre et la ligue de Corinthe maître du destin de la cité puis nous nous intéresserons à la volonté de destruction totale I- Alexandre et la ligue de Corinthe, maître du destin de la cité A) La révolte manquée de Thèbes Thèbes attendais de l’aide du cotés de Sparte et d’Athènes cependant aucun n’est venu porté de l’aide à la cité.

La petite cité a donc combattu seul la puissante armé macédonienne avec dans leurs rang des alliés tels que les Grecs, les Thespiens, les Platéens, les Orchoméniens et des cités hostiles aux thébains ( L25 à 26). Ce qui ce poursuit en toute logique par une cuisante défaite et la prise de Thèbes comme le dit Diodore dès les premières lignes du chapitres : « depuis la prise de la ville » ( L8). Et cela malgré l’existence d’un corps d’élite de l’armée thébaine appeler le « Bataillon sacré ». Plutarque dans son ouvrage intitulé, « Vie de Pélopidas» fait mention de ce bataillon, comme étant un corps d’élite de 300 hommes crée par le commandant Gorgidas «Le bataillon sacré avait été, diton, créé par Gorgidas.

Il l’avait composé de trois cents hommes d’élite dont la cité prenait en charge l’entrainement et l’entretien, et qui campaient dans la Cadmée: c’est pourquoi on l’appelait le bataillon de la cité.

».

Cependant malgré leurs importance dans la cité, ils fut massacré lors de la bataille de Chéronée en 338.

Bataille où Philippe II et Alexandre avait écrasé la coalition entre Thèbes et Athènes.

Nous pouvons donc imaginé que c’est pour cela qu’il n’ont reçu aucune aide. Diodore de Sicile fait aussi mention de 30 000 thébains prisonnier (L36), montrant que toute la cité a pris part à cette bataille prônant leurs liberté à tout pris (L22 «estimant la liberté plus que la vie»). Il y a aussi plusieurs mention de leurs courage dans ce chapitre tels que L9 « on ne vit aucun Thébain supplier un Macédonien » ou encore L19 « s’attachaient aux corps de leurs ennemies et, les étreignant dans leurs bras, ils se donnaient a mort à eux même ainsi qu’a leurs meurtrier ».

Diodore nous donne une image courageuse des thébains, n’oublient par leurs objectif en tête et cela même au moment de leurs derniers soupires. B) Alexandre et la ligue de Corinthe La ligue de Corinthe est une confédération de cités et d’États grec sous la domination du royaume de Macédoine.

Le but de cette confédération est la liberté commune et elle doit nuire en aucun cas au roi Philippe II.

Ligue qui est au main de Alexandre Le Grande suite à la mort de Philippe II. Cependant cette alliance devint une symmachie ( alliance militaire ) et n’obéit plus qu’a un chef, non plus à un groupe. La ligue de Corinthe est mentionné par Diodore sous le nom de « conseille générale » (L40). Alexandre fait appel aux conseille pour délibérer sur la ville de Thèbes.

Conseille qui rassemble plusieurs délégation qui ne détiennent pas la même égalité des voix.

Grâce à la L47 « les Grecs qui aient reçu des rois de Perse le titre de bienfaiteurs », nous pouvons déduire que les Grecs ne détienne pas qu’une seul voix suite à son appels à eux. Parmi les déléguer de cette assemblé, il y aussi des membres hostiles aux Thébains (L42/43) ce qui n’arrange en aucun cas, leurs affaires au contraires. C) Une volonté de satisfaire ses alliés Le but d’Alexandre est d’asseoir sa puissance sur toute la Grèce toute entière et la ligue de Corinthe et ses alliés lui permette cela.

Rappelons que les alliés d’Alexandre était des.... »