Oral Bac de français Le vent à Djemila
Publié le 09/05/2024
Extrait du document
«
Fiche Extrait
«Le vent à Djemila », Albert Camus
Introduction
Biographie
Albert Camus était un écrivain, philosophe et journaliste français né le 7
novembre 1913 à Mondovi, en Algérie.
Il est principalement connu pour son
œuvre philosophique et littéraire marquée par l'absurde et son engagement dans
les questions politiques et sociales de son époque.
Camus a reçu le prix Nobel de
littérature en 1957 pour son roman L’étranger.
Il a grandi dans un milieu modeste en Algérie, et son expérience de la pauvreté
et de l'injustice sociale a eu une influence profonde sur sa pensée.
Après des
études de philosophie à l'Université d'Alger, il s'engage dans le journalisme et
rejoint le Parti communiste algérien.
Dans les années 1940, Camus devient une figure importante de la résistance
intellectuelle contre l'occupant nazi en France.
Il rejoint le mouvement de la
Résistance et devient rédacteur en chef du journal clandestin "Combat".
Ses
essais philosophiques, notamment "Le Mythe de Sisyphe" (1942) et "L'Homme
révolté" (1951), explorent les thèmes de l'absurdité de l'existence, de la quête
de sens et de la révolte contre l'oppression.
Albert Camus est décédé dans un accident de voiture le 4 janvier 1960, à l'âge
de 46 ans.
Son œuvre continue d'influencer la littérature et la pensée
contemporaines, et il est considéré comme l'un des grands écrivains et penseurs
du XXe siècle.
Contexte et rapport à l’œuvre
« Le vent à Djemila » fait partie du recueil « Noces » publié par Albert Camus en
1938.
L'ouvrage est divisé en quatre parties, chacune décrivant les paysages et
les sensations vécus par l'auteur lors de ses voyages en Algérie (l’une étant donc
consacrée à la ville de Djemila).
Camus s’appuie sur sa sensibilité à la beauté de
la nature, mais aussi sur sentiment de nostalgie et d'éphémère.
Il y exprime son
attachement à sa terre natale tout en explorant les thèmes de la solitude, de la
mort et de la condition humaine.
Dans cet extrait Camus d’écrit les éléments qui constituent l’atmosphère de
Djemila ainsi que la transformation du narrateur en ce lieu.
Analyse linéaire
PBLQ : Comment dans ce texte Camus présente-t-il le narrateur comme
totalement modifié face à son environnement ?
Plan :
De « lorsque je suis allé » à « la ville morte »
I-
Une cité en ruine dans laquelle seule la nature semble exister
De « Il faut beaucoup de temps pour aller à Djemila » à « avions erré toute la
journée »
II-
Une ville à l’abris des regards où le temps s’est arrêté
De « Peu à peu » à « dans le ciel »
III-
Le vent un personnage principal de ce décor
De « Je me sentais » à la fin
IV-
Le narrateur emporté et métamorphosé par le vent
I-
Une cité en ruine dans laquelle seule la nature semble exister
« Mais c’est une autre histoire » périphrase pour dire qu’il ne souhaite
pas en parler tout de suite.
Cela est appuyé par la phrase qui suit « ce
qu’il faut dire d’abord ».
Camus cherche donc à mettre en place une
chronologie dans sa description de l’atmosphère de Djemila.
« Il y régnait un grand silence lourd » les adjectifs « grand » et
« lourd » constituent une hyperbole que le narrateur utilise afin
d’amplifier ce silence.
On relève ensuite une comparaison, l’auteur compare le silence de
Djemila à « l’équilibre d’une balance ».
Cette comparaison insiste sur
l’équilibre de ce lieu, c’est un lieu simple, symbole de la solitude et
même de la mort.
On relève ensuite une énumération « des cris d’oiseaux, le son feutré
de la flûte à trois trous, un piétinement de chèvres… » cette
énumération est une antithèse à « un grand silence lourd » en effet le
narrateur nous décrit un lieu silencieux tout en étant animé par les
bruits de la nature, on peut ici penser que le narrateur est donc
abasourdi par cette atmosphère et que les bruits de la nature sont pour
lui comme des silences.
Cette idée est renforcée par cette phrase
« autant de bruit qui faisaient le silence et la désolation de ces lieux »
Après avoir décrit l’atmosphère sonore de la ville l’auteur décrit les
ruines qui la compose.
Chaque chemin suivi à Djemila mène aux ravins qui entourent la ville
de tous côtés.
La description évoque une image de Djemila comme
« un jeu de cartes ouvert sur un ciel sans limites.
»
La combinaison du vent et du soleil crée une certaine atmosphère qui
permet à l'homme de prendre conscience de son identité en lien avec la
solitude et le silence de cette ville morte.
Cette idée que Djemila représente une ville funèbre pour l’auteur est
appuyée par cd passage « mis en face des pierres et du silence » ici on
relève une périphrase pour qualifier les pierres tombales.
L’auteur personnifie la nature avec les termes « grandissent » pour
évoquer les montagnes et « souffle » en parlant du vent.
« en devenant violettes » encore une fois il s’agit ici d’une
représentation de la mort
L'analyse linéaire....
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