Chapitre 3 : Une structure complexe : la cellule.
Publié le 21/02/2024
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Chapitre 3 : Une structure complexe : la cellule.
Introduction : La matière vivante est constituée d’atomes qui peuvent s’associer pour former des molécules.
Les
molécules organiques sont composées d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’azote et d’oxygène.
Ces molécules
organiques (lipides, protéines, glucides…) sont produites par les cellules des êtres vivants.
La découverte des
cellules comme constituants unitaires des êtres vivants est liée à l’invention du microscope.
Dans une première
partie, on présentera la théorie cellulaire et comment l’utilisation du microscope a permis l’exploration de
l’intérieur de la cellule.
Et enfin, on présentera l’importance de la membrane plasmique pour le fonctionnement
de la cellule.
1) La microscopie a permis d’observer la structure des cellules.
L’invention du microscope optique (ou photonique) au 17ème siècle, a permis la découverte des cellules.
Les
cellules ont pu être observées et nommées grâce au microscope, mais du fait de leur diversité il était difficile de
définir la cellule comme unité structurale.
La multiplication des observations et des travaux par différents
scientifiques (dont Pasteur) a permis de construire la théorie cellulaire.
Les trois principes majeurs de la théorie
cellulaire sont : a) Tous les êtres vivants sont constitués de cellules ; b) La cellule est l'unité de structure et de
fonction du vivant ; c) Toute cellule provient d’une autre cellule par division cellulaire.
La cellule est donc l’unité
structurale, fonctionnelle et reproductrice du vivant.
Ce sont les progrès de la microscopie et des techniques
(immunofluorescence, bio-informatique…) qui ont permis d’accéder à la compréhension de l’organisation interne
des cellules et de leur fonctionnement.
Les microscopes photoniques ou optiques ont un pouvoir de résolution
limité à 200 nm et ne permettent pas d’accéder au niveau moléculaire.
Dans les années 1950, la mise au point du
microscope électronique a permis des observations détaillées des organites et de macromolécules.
Les microscopes
électroniques ont une plus forte résolution que le microscope optique (1 ou 0,1 nm soit 10-9 m).
Toutes les cellules présentent une membrane qui les délimite, du cytoplasme et de l’ADN.
L'ADN peut être sous
forme libre ou stocké dans les chromosomes du noyau.
On distingue les cellules procaryotes, sans noyau ni
organites et les cellules eucaryotes avec des organites dont un noyau (mitochondrie, chloroplastes dans les cellules
chlorophylliennes...).
Une cellule eucaryote mesure entre 40 et 100 µm.
Une cellule procaryote (bactéries ou
archées) mesure environ 2 µm, tout comme certains organites de la cellule eucaryotes : exemple de la
mitochondrie.
Les virus ont une taille d’environ 100 nm et contiennent des éléments mobiles injectant un
programme dans les cellules vivantes qu’ils parasitent.
Les molécules de glucides, lipides, protéines et acides
nucléiques ont une taille dans le domaine du nanomètre et certaines peuvent être visibles en microscopie, comme
l’ADN.
2) La membrane plasmique est une mosaïque fluide délimitant les cellules.
La cellule est un espace fermé séparé de l’extérieur par une membrane plasmique qui apparaît sous forme d’un
simple trait au microscope.
La membrane plasmique mesure 7 nm d’épaisseur et constitue une limite entre le
milieu extérieur et le cytoplasme.
La membrane plasmique est constituée d’un assemblage de lipides
(phospholipides, cholestérol), et de protéines.
Les lipides, comme les protéines, représentent environ 40 % de la
masse de la membrane plasmique, soit 1 protéine pour 100 lipides en nombre.
Les phospholipides s’associent en
une bicouche fluide au sein des membranes.
Les molécules de phospholipides sont constituées de deux parties : une
tête hydrophile (pouvant établir des liaisons avec l’eau) et une queue hydrophobe (ou lipophile), au cœur des
membranes.
Une molécule qui possède à la fois un groupement hydrophile et un groupement hydrophobe (ou
lipophile) est qualifiée d’amphiphile.
Dans son environnement aqueux, les régions lipophiles des lipides se
regroupent, ce qui stabilise la membrane qui reste souple et déformable.
Des protéines sont intégrées à la double
couche de lipides par leurs régions hydrophobes.
Les protéines membranaires, en se déformant permettent
échanges et communication entre l’intérieur de la cellule et son environnement (milieu extracellulaire, autres
cellules).
Les différents constituants membranaires (lipides, protéines) sont mobiles : la membrane plasmique est donc une
mosaïque fluide, flexible tout en constituant une barrière et assurant la stabilité de la composition du milieu
intérieur.
Bilan du chapitre 3 : Une structure complexe, la cellule.
La découverte de l’unité cellulaire est liée à l’invention du microscope.
L’observation de structures semblables
dans de très nombreux organismes a conduit à énoncer le concept général de cellule et à construire la théorie
cellulaire : tous les êtres vivants sont constitués de cellules ; La cellule est l’unité de structure et de fonction des
êtres vivants ; Toute cellule provient d’une autre cellule.
L’invention du microscope électronique a permis
l’exploration de l’intérieur de la cellule et la compréhension du lien entre échelle moléculaire et cellulaire.
La
cellule est un espace séparé de l’extérieur par une membrane plasmique.
Cette membrane est constituée d’une
bicouche lipidique et de protéines.
La structure membranaire est stabilisée par le caractère hydrophile ou lipophile
de certaines parties des molécules constitutives.
La membrane plasmique assure les échanges et grâce aux
phospholipides, elle est déformable et fluide.
Chapitre 3 : Une structure complexe : la cellule.
Introduction : La matière vivante est constituée d’atomes qui peuvent s’associer pour former des molécules.
Les
molécules organiques sont composées d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’azote et d’oxygène.
Ces molécules
organiques (lipides, protéines, glucides…) sont produites par les cellules des êtres vivants.
La découverte des
cellules comme constituants unitaires des êtres vivants est liée à l’invention du microscope.
Dans une première
partie, on présentera la théorie cellulaire et comment l’utilisation du microscope a permis l’exploration de
l’intérieur de la cellule.
Et enfin, on présentera l’importance de la membrane plasmique pour le fonctionnement
de la cellule.
1) La microscopie a permis d’observer la structure des cellules.
L’invention du microscope optique
(ou photonique) au 17ème siècle, a
permis la découverte des cellules.
Les cellules ont pu être observées et
nommées grâce au microscope, mais
du fait de leur diversité il était
difficile de définir la cellule comme
unité structurale.
La multiplication
des observations et des travaux par
différents
scientifiques
(dont
Pasteur) a permis de construire la
théorie cellulaire.
Les trois principes
majeurs de la théorie cellulaire
sont : a) Tous les êtres vivants sont
constitués de cellules ; b) la cellule
est l'unité de structure et de
fonction du vivant ; c) Toute cellule
provient d’une autre cellule par
division cellulaire.
génération spontanée.
Si
la
paternité
du
microscope
n’est
pas
certaine avec Jansen en
1595,
en
revanche
l’origine du mot cellule
vient
bien
de
l’observation du liège
d’une plante par Hooke en
1665.
Mais ce sont les
observations de Schwann
en
1839
qui
vont
permettre la naissance de
la théorie cellulaire et du
premier principe : « Tous
les êtres vivants sont
constitués de cellules ».
Très vite derrière, en
1855, Vircow montre que
« chaque cellule est issue
d’une autre cellule » et
Pasteur, en 1861, réfute
définitivement
la
Louis Pasteur a abordé le problème de la génération spontanée par le biais de sa méthode expérimentale.
La théorie de la
génération spontanée disait que les êtres vivants apparaissaient spontanément à partir de la matière inorganique.
Pasteur, par
l’expérience des ballons à col de cygne, a réfuté cette théorie.
Pour cela Pasteur a utilisé des ballons à col de cygne portés à
ébullition pendant quelques minutes jusqu’à ce que la vapeur d’eau sorte par l’extrémité du col.
Pendant le refroidissement,
l’air aspiré dépose les poussières et leurs germes sur la première courbure : le liquide, bien qu’en contact avec l’air extérieur,
reste inaltéré parce que les germes ne peuvent pas y pénétrer.
A partir d’un bouillon stérile, isolé de l’air et donc de ses
agents contaminants, il n’y a pas de développement de microorganismes.
Ainsi, la vie ne peut pas apparaître spontanément.
La
génération spontanée est impossible.
La cellule est donc l’unité structurale, fonctionnelle et reproductrice du vivant.
Ce sont les progrès de la
microscopie et des techniques (immunofluorescence, bio-informatique…) qui ont permis d’accéder à la
compréhension de l’organisation interne des cellules et de leur fonctionnement.
Les microscopes photoniques ou
optiques ont un pouvoir de résolution limité à 200 nm et ne permettent pas d’accéder au niveau moléculaire.
Les microscopes photoniques ou optiques fonctionnent grâce à un flux de photons (= lumière.
L’objet à observer est grossi
grâce à l’oculaire et aux différents objectifs.
L’objet est placé sur une lame positionnée sur une platine dont la hauteur est
réglable.....
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