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« On vit, on parle… », Victor Hugo, Les Contemplations.

Publié le 17/05/2020

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« • « On vit, on parle… », Victor Hugo, Les Contemplations .

 En suivant l a réflexion que nous avons menée, je vous propo se ici une organisation du commentaire : - I – Un tableau de l’existence humaine - A.

le déroulement de la vie - Victor Hugo évoque les temps forts de sa vie : la formation (v.

2 -3) ; la vie sociale (v.

3 -5) ; les amours (v.

6 -8) ; l’engagement (V.13 -19) sans jamais toutefois se désigner par la marque d’un pronom personnel de la 1 ère personne du singulier.

- Faisant le choix d’une é nonciation discrète où la figure du poète se con fond avec tout homme, V.

Hugo trace un cheminement biologique grâce la structure de son poème ( -> indices temporels : « matin », « on déjeune », gradation temporelle « une mère une sœur, une fille » , jusqu’à la mort ( v.

20).

- B.

une vie heureuse et active : une course effrénée… - Le poème développe les champs lexicaux de la joie (« se plaît, joyeusement, charmant, riant aux éclats, bonheur ») et de l’amour (« femme, aime, aimé, embrasse, passion – avec diérèse - ») qui brossent le portrait d’une jeunesse insouciante ( -> car ce s champ s lexicaux n’abondent qu’au début du texte).

Les sens sont en éveil et le cadre est lumineux (v.

8) - les très nombreux verbes d’action témoignent d’une activité effrénée ; le rythme métrique l ui-même ( -> alexandrin s ternaire s, rejets v.

1, 2, 9, 10 ; contre -rejets v.3, 4, 11, 12) , l’absence de strophe et l’agencement des rimes (suivies) concourent à cette impression de mouvement incessant .

- C.

…semée d’obstacles.

- Les antithèses (« fort et faib le, petit et grand » ; « deuil / fête » ; « arrive / recule ») mais aussi le champ lexical de l’angoisse (« troublées, sombres, flot, tempête, deuil, mort, silence ») mène nt inéluctablement le lecteur vers l’ultime port de la mort ( -> métaphore filée de l a mer).

- la clausule exclamative , introduite par le connecteur logique « puis » (en position sensible du vers) met le lecteur face à sa propre mortalité.

La phrase tranche par sa syntaxe nominale qui traduit (grammaticalement) la négation de toute action.

P ar là même, aussi intense et vibrante que soit la vie, elle est anéantie par le « vaste et profond silence de la mort » (1).  Transition : Dans ce poème, Victor Hugo décrit avec virtuosité le foisonnement de la vie dan s ses bonheurs simple s et ses épreuves.

Mais le dernier vers, tombant comme le couperet de la guillotine met fin à l’élan vital qui animait le poème et nous engage vers une méditation plus profonde.. »

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