On a dit que la vérité de Baudelaire était dans le conflit de son idéal et de son spleen, dans ce drame de l'homme aux prises avec l'existence. Cela vous paraît-il être une suffisante définition de l'oeuvre baudelairienne ?
Publié le 09/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : On a dit que la vérité de Baudelaire était dans le conflit de son idéal et de son spleen, dans ce drame de l'homme aux prises avec l'existence. Cela vous paraît-il être une suffisante définition de l'oeuvre baudelairienne ?. Ce document contient 1515 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Sa morale de l'effort n'est pas altruiste et tournée vers le monde et l'action, mais égoïste et concentrée sur elle-même. C'est le dandysme; le culte de la « froideur », le goût de l'aristocratie de l'art, l'horreur de la nature et du naturel. 2. L'Art, la Beauté, sont en effet les seuls recours que possède le poète pour actualiser sa soif d'éternité et son goût de la perfection. Ce plan supérieur peut même s'atteindre par le vice ou le mal. La Beauté extraite du Mal n'en sera pas moins l'a Beauté, c'est-à-dire un objet délivré des contingences matérielles et participant à un au-delà, qui, sans être celui des mystiques, en possède la perfection et l'infini. La transfiguration du réel par l'art est donc une ascension exaltante et le reflet de la perfection divine. 3. Si le fait d'exalter les forces mauvaises dans une forme parfaite permettait à son sentiment de culpabilité de s'épanouir, il permettait aussi à Baudelaire de découvrir des terrains encore peu prospectés par la poésie. Esclave de son corps et de ses sensations, le poète rompt avec la morale et la psychologie conventionnelles et déchiffre le monde par un système de correspondances entre le physique et le spirituel.
Sa morale de l'effort n'est pas altruiste et tournée vers le monde et l'action, mais égoïste et concentrée sur elle-même. C'est le dandysme; le culte de la « froideur », le goût de l'aristocratie de l'art, l'horreur de la nature et du naturel. 2. L'Art, la Beauté, sont en effet les seuls recours que possède le poète pour actualiser sa soif d'éternité et son goût de la perfection. Ce plan supérieur peut même s'atteindre par le vice ou le mal. La Beauté extraite du Mal n'en sera pas moins l'a Beauté, c'est-à-dire un objet délivré des contingences matérielles et participant à un au-delà, qui, sans être celui des mystiques, en possède la perfection et l'infini. La transfiguration du réel par l'art est donc une ascension exaltante et le reflet de la perfection divine. 3. Si le fait d'exalter les forces mauvaises dans une forme parfaite permettait à son sentiment de culpabilité de s'épanouir, il permettait aussi à Baudelaire de découvrir des terrains encore peu prospectés par la poésie. Esclave de son corps et de ses sensations, le poète rompt avec la morale et la psychologie conventionnelles et déchiffre le monde par un système de correspondances entre le physique et le spirituel.
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