Oman

« 1 / 2 Oman Sur le détroit d'Ormouz qui commande l'entrée du golfe Persique, au sud-est de la péninsule arabique, l'ex­ sultanat de Mascate-et-Oman, nominalement indépen­ dant, s'étend sur 260 000 Jan2, du golfe d'Oman à l'Ha­ dramaout.

Limité au sud-ouest par la République démo­ cratique du Yémen (ancien protectorat d'Aden) et au nord-est par l'Union des émirats, ce sultanat n'a pas de frontières précises avec l'Arable séoudite à l'ouest.

Le djebel Akhdar, au cœur de la province d'Oman, et le désert intérieur, Routib AI-Khali, forment une région rude et peu peuplée qui s'oppose aux deux régions côtières, celle de Mascate, la capitale, et le fertile Dhofar sur la cOte de l'Encens (région que les Romains appelaient l'Arabie heureuse).

2 Les 750 000 habitants du sultanat, stricts musulmans parlant l'arabe, se composent d'Arabes, d'Abyssins, de Baloutches, d'Indiens, de Persans et de descendants d'esclaves noirs (au XVIII~ et au XIX• siècle, les sultans de Mascate et imams d'Oman, dont la puissance s'éten­ dait jusqu'à l'Afrique orientale, v_ivaient de la traite des Noirs).

Ils cultivent dattes et agrumes, pêchent les huîtres perlières ou font du commerce.

En 1964, des gisements de pétrole ont été découverts par Shell dans la région de Natih, Yibal et Fahoud, entre le djebel Akhdar et l'Arabie séoudite.

La production a atteint 16 millions de tonnes en 1974 et valu des revenus de 600 millions de dollars.

En mars 1974, la Marshal Oman Exploration and Prospection Ltd (américano-canadienne) a annoncé la découverte de " dépOts massifs ..

de minerai cuprifère.

3 Le sultan Said Ibn Taymour, au pouvoir depuis 1932, maintenait son petit pays arriéré dans un isole­ ment total, soumis à la loi coranique la plus austère et à son autorité absolue.

Lui-même habitait, sans en jamais sortir, le palais de Salalah, dans le Dhofar, et 2 / 2. »