OLP

« 1 / 2 OLP 1 Au lendemain de la défaite arabe de juin 1967, l'Organisation de llbéraUon de la Palestine (OLP) se trouve totalement déconsidérée aux yeux des réfugiés palestiniens qui ne volent plus en elle qu'un organisme vaincu et sans efficacité.

Il faut près de trois ans de luttes Internes, de pourparlers et de crises graves pour que l'organisation rassemble enfin toutes les fractions du Mouvement national palestinien et devienne le seul cadre de l'unité nationale des réfugiés en lutte.

2 C'est lors de la 40" session du Conseil de la Ugue arabe, tenue le 15 septembre 1963, qu'est reconnue la nécessité d'affirmer l'existence d'une • entité palesti­ nienne ,.

à l'échelle internationale.

Ahmed Choukelry est alors désigné comme représentant de la Palestine auprès de la Ligue.

Après une longue tournée dans différents pays arabes, afin de contacter leurs gouvernements et les communautés de réfugiés qui s'y trouvent, Chou­ keiry annonce la convocation d'un Conseil national palestinien (CNP).

Celui-ci, inauguré le 28 mai 1964 à Jérusalem par le roi Hussein de Jordanie, décide la création de I'OLP et d'un Fonds national pour la financer.

Il élit Choukeiry président du comHé exécutif.

3 La première décision du comité exécutif -la plus haute autorité de I'OLP entre deux congrès du Conseil national -est de former une Armée de libération (ALP), qui sera stationnée dans le Sinai et la bande de Gaza.

Ayant des bureaux dans tous les pays arabes, I'OLP est considérée comme le aaul porte-parole légi­ time du peuple palestinien.

Certains États arabes enga­ gent même des poursuites contre les partisans d'AI­ Fatah.

qui refusent de reconnattre le leadership de Choukeiry.

Celui-cl marque de sa personnalité toute la période de I'OLP qui précède la troisième guerre israélo­ arabe et se rend célèbre par ses discours belliqueux antljulfs.

Puis il disparait dans la débâcle. 2 / 2. »