Databac

Olivier Py: un théâtre sans convention n’a pas d’espoir

Publié le 24/10/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Olivier Py: un théâtre sans convention n’a pas d’espoir. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Olivier Py déclare : « un théâtre sans convention n’a pas d’espoir.

Un théâtre sans convention n'a pas d'espoir.

La convention c'est cette pure entrée dans l'imaginaire, sans les antichambres de l'intelligence, les salons mondains de l'élégance, etc.

Le public populaire se saisit toujours plus vite d'une convention que le public savant (lequel voudrait inlassablement de la vraisemblance, de la logique psychologique, de la profondeur, de la dialectique, du parlé vrai, tout ce qui tente de se soustraire à l'architecture des conventions théâtrales). Le public enfantin des guignols joue avec les conventions du genre comme peu de critiques savent le faire.

Car il s’agit non pas de juger l’oeuvre mais de jouer avec, de se jouer, de faire jouer son imaginaire,d’utiliser les conventions théâtrales pour animer son jardin intérieur.

» Les termes Convention : il est très intéressant que Olivier Py revendique le terme de « convention », comme l’opposé conceptuel de « réalisme ».

Pensez au sens juridique de « convention » : c’est un contrat, un pacte passé entre l’auteur et le metteur en scène, d’une part, et le public, d’autre part, qui permet à l’oeuvre d’exister.

Or, parmi les termes du contrat, Olivier Py refuse tout ce qui relève du réalisme.

On peut penser, bien sûr, aux règles de la tragédie classique (règle des trois unités, convenances), mais, plus généralement, au langage dramatique en lui-même: apartés, monologues, etc... que le spectateur les accepte, car ils font partie du « contrat » théâtral. Ainsi, pour Olivier Py, la convention est l’essence même du théâtre ; Public savant/les critiques vs Public populaire/enfantin : Olivier Py récuse ici, avec une ironie mordante, une conception élitiste du théâtre, et en appelle au « bon sens » populaire, assimilé, d’une façon assez problématique, à la spontanéité enfantine.

Jouer : En quoi le public est-il amené à « jouer » ? à part ses réactions (rire, émotion, etc), a-til vraiment une marge de manoeuvre ? laquelle ? jardin intérieur : L’expérience théâtrale est donc pour Olivier Py de l’ordre de l’intime.

à quoi sert-elle exactement ? Énoncé du paradoxe : Le théâtre est une mimésis, c’est-à-dire une imitation.

Questions générales auxquelles se rattache le sujet Réponse : - Quelle est la spécificité de l’écriture théâtrale ? Pour Olivier Py, elle est de l’ordre de la convention.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles