Okuma Shigentobu1838-1922Guerrier du fief de Saga, il apprit le hollandais et l'anglais et, très actif dans les mouvementsqui précédèrent la restauration il conseilla à son daimyo de remettre son fief à l'empereur.

« Okuma Shigentobu 1838-1922 Guerrier du fief de Saga, il apprit le hollandais et l'anglais et, très actif dans les mouvements qui précédèrent la restauration il conseilla à son daimyo de remettre son fief à l'empereur. Jusqu'en 1881, il compta parmi les hommes d'État fondateurs du nouveau régime et responsables de la modernisation du pays.

Il occupa les fonctions de vice-ministre, puis de ministre des Finances, et participa à l'élaboration du nouveau système fiscal il donna tous ses soins aussi à la construction de chemins de fer et à la fondation de la poste.

Isolé dans un groupe d'hommes d'État en majorité originaires des ex-fiefs de Choshu et de Satsuma évincé par Ito de la première place à laquelle il pouvait prétendre après la mort d'Okubo, il se déclara contre l'hégémonie des factions et, en 1881, il présenta un mémoire sur la constitution qu'il conviendrait de donner au Japon, proposant d'élire rapidement une Chambre.

Il fut alors obligé de quitter le gouvernement et fonda le parti progressiste ( kaishin-to ), relativement modéré, très lié avec les intérêts financiers.

Ministre des Affaires étrangères, en 1888, il reprit le difficile problème de l'abolition des traité ; inégaux.

Blessé dans un attentat, il dut se retirer. Sa tentative de fusion avec le parti libéral d'Itagaki aboutit à la création du parti constitutionnel (kensei-to et à la constitution), d'un cabinet Okuma-ltagaki bénéficiant de la majorité à la Chambre, mais cet essai de système parlementaire fut un échec.

Après une période de retraite, durant laquelle Okuma s'occupa de l'Université de Waseda qu'il avait fondée en 1881, il fut Premier ministre de 1914 à 1916 : son cabinet déclara la guerre à l'Allemagne et présenta en 1915 les célèbres vingt et une propositions à la Chine.. »