OGM

« L'homme depuis que l'agriculture existe, n'a cessé de selectionner les plantes les   plus belles et les plus performantes en passant par des hybridations de vari étés   diff érentes de la m ême esp èce. N'importe quel g ène  étranger : animal, v égétal, bact érien   ou m ême humain peut  être introduit dans l'ADN d'un organisme d'une autre esp èce,   souvent tr ès éloign ée du donneur initial. Cette op ération est appel ée transg énèse, elle   permet de donner un nouvel individu tout  à fait original. Ces g ènes "d'int érêt" permettent   l'acquisition de nouveaux caract ères pour le receveur : des particularit és compl ètement   é trang ères au sein de l'esp èce apparaissent, on peut ainsi imaginer toutes sortes   d'individus bizarres et transg éniques. On appelle cela des OGM. Parmi les principales   cultures d'OGM, on trouve majoritairement celles cultivant du soja (42% des surfaces), le   ma ïs (16%), le colza (4%). D'apr ès les ressources du net, la croissance des superficies cultiv és en OGM dans le   monde est pass ées d'un million d'hectares en 1996  à pr ès de 70 millions en 2004. Elle   concerne majoritairement les Etats­Unis ainsi que le Canada mais aussi l'Argentine (14%   des surfaces), le Br ésil (3%), la Chine et l'Inde (3%). Quels sont les arguments favorables au OGM? Gr âce aux OGM on a pu voir l'apparition d'une solution pour augmenter la   production agricole ainsi qu'obtenir une nourriture plus saine et abondante. R éaliser des   cultures moins co ûteuses puis se d étacher des combustibles fossiles pour un   environnement plus sain. En ce qui concerne l'alimentation, la qualit é gustative des   aliments est am élior ée ainsi que le teneur en certains nutriments. C'est aussi bon pour la   sant é car cela limite certaines avitaminoses et maladies cardio­vasculaires. En outre,   certaines plantes transg éniques peuvent conduire  à la production de mol écules   pharmaceutiques. Quelles sont les craintes suscit ées par les OGM? Les OGM suscites des craintes  écologiques et sanitaires, c'est­ à­dire qu'elles ne   r épondraient pas, selon les organisations non gouvernementales, aux besoins r éels des   petits paysans et qu'au contraire, ces technologies aggraveraient les in égalit és entre les   producteurs riches, qui pourront se les procurer. Mais il y aussi comme craintes, la   manipulation de ces g ènes. On ne peut pas savoir  à l'avance si l'emplacement et la  . »