Odes (Ronsard) de Pierre Ronsard
Publié le 09/12/2021
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- "Donc, si vous m'en croyez, mignonne, / Tandis que vostre âge fleuronne / En sa plus verte nouveauté, / Cueillez, cueillez vostre jeunesse, / Comme à cette fleur, la vieillesse / fera ternir vostre beauté." - "Ô dieux, que j'ay de plaisir / Quand je sens mon col saisir / De ses bras en mainte sorte / Sur moy se laissant courber. / D'yeux clos je la voy tomber / Sur mon sein à demi-morte." (A sa maîstresse) - "De tous les animaux qui vivent sur la Terre / L'homme est le plus chetif, car il se fait la guerre / Luimesme à luimesme, et n'a dans son cerveau / Autre plus grand desir que d'estre son bourreau." (Odelette à Jean Pardaillan)
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Odes (Ronsard) de Pierre Ronsard
Recueil de poésies de Pierre Ronsard, écrit entre 1550 et 1552.
Ronsard : Ode à CassandreLe recueil est constitué de cinq livres, que Ronsard retravailla et remania constamment.
Véritable manifeste, iltémoigne de la volonté de l'auteur d'introduire l'ode en France.
Ronsard est l'un des principaux poètes de la Pléiade.Inspiré d'Horace (odes légères), de Pindare (odes graves) et d'Anacréon (Ronsard est le principal représentant de lapoésie anacréontique), il ravive l'intérêt pour le lyrisme antique et s'attache à renouveler la poésie française.
Lesthèmes qu'il aborde sont très nombreux et variés : l'épicurisme, l'amour (A sa maîstresse, A Macée), le thème royalou princier, les paysages, la nature (Ode à l'alouette, Ode à l'aubépin), etc.
Quelques extraits
- "Donc, si vous m'en croyez, mignonne, / Tandis que vostre âge fleuronne / En sa plus verte nouveauté, / Cueillez,cueillez vostre jeunesse, / Comme à cette fleur, la vieillesse / fera ternir vostre beauté."- "Ô dieux, que j'ay de plaisir / Quand je sens mon col saisir / De ses bras en mainte sorte / Sur moy se laissantcourber.
/ D'yeux clos je la voy tomber / Sur mon sein à demi-morte." (A sa maîstresse)- "De tous les animaux qui vivent sur la Terre / L'homme est le plus chetif, car il se fait la guerre / Luimesme àluimesme, et n'a dans son cerveau / Autre plus grand desir que d'estre son bourreau." (Odelette à Jean Pardaillan).
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