Ode à Salvador Dalí (fragments)Quand tu prends ta palette au trou d'aile blesséetu appelles un jour de cime d'olivier.
Publié le 22/05/2020
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« Ode à Salvador Dalí (fragments) Federico García Lorca Quand tu prends ta palette au trou d'aile blessée tu appelles un jour de cime d'olivier. Ample jour de Minerve aux mille échafaudages qui exclut le sommeil et sa flore inexacte. Jour antique qui reste arrêté sur le front sans descendre au niveau de la bouche ou du c œur. Jour que craignent les vignes tendres de Bacchus et la force sans ordre où s'emporte l'eau courbe. (…) Tu aimes la matière exacte et définie où la mousse ne peut poser son campement, l'architecture qui se construit dans l'absence et tu prends le drapeau pour une simple farce. (…) Mais avant tout je chante une pensée commune qui nous unit aux heures sombres ou bien dorées. Le jour qui éblouit nos yeux, ce n'est point l'art. C'est avant tout l'amour, l'amitié ou l'escrime. C'est, par-dessus la toile, où, patient, tu dessines le sein de la Thérèse à la peau d'insomnie ou la boucle serrée de Mathilde l'ingrate, c'est notre amitié peinte comme un jeu de l'oie.. »
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