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OCÉANOGRAPHIENAVIGATEURS ET EXPLORATEURSLes origines de l'océanographie se perdent dans le dense réseau de relationscommerciales et de communications que les civilisations de la régionméditerranéenne ont commencé à tisser dès les époques les plus reculées.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : OCÉANOGRAPHIENAVIGATEURS ET EXPLORATEURSLes origines de l'océanographie se perdent dans le dense réseau de relationscommerciales et de communications que les civilisations de la régionméditerranéenne ont commencé à tisser dès les époques les plus reculées. Ce document contient 4991 mots soit 11 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Sciences et Techniques.

« 1 OCÉANOGRAPHIE NAVIGATEURS ET EXPLORATEURS Les origines de l'océanographie se perdent dans le dense réseau de relations commerciales et de communications que les civilisations de la région méditerranéenne ont commencé à tisser dès les époques les plus reculées.

Les marins essayaient d'accumuler des informations sur la mer et sur les caractéristiques des régions côtières qu'ils visitaient le plus fréquemment, pour pouvoir voyager en toute sécurité et le plus rapidement possible.

Au fil des ans, ces connaissances s’accumulèrent et se traduirent bientôt en pouvoir et en richesse.

La formation de nouveaux marins, se faisait sur le terrain, c'est-à-dire par l'apprentissage sur les bateaux, une dure épreuve qui laissait peu de place aux erreurs.

Dans le monde classique, le mystère qu’évoquait l'immensité et la méconnaissance de l'océan créa bientôt un intérêt intense qui dépassait les simples aspects pratiques, si bien que l'on chercha à replacer les informations éparses recueillies par les marins dans un ensemble plus vaste.

La carte quantitative la plus ancienne que l'on connaisse remonte à Ératosthène (276-194 av.

J.-C.), et présente une grille qui rappelle les cartes modernes dotées de longitude et de latitude.

Ératosthène calcula également la circonférence de la Terre de façon très ingénieuse, en se fondant sur les observations de la longueur des ombres portées à Alexandrie et au niveau du tropique du Cancer le jour du solstice d'été.

La mesure qu'il obtint, 43 000 km, est étonnamment proche de la mesure moderne.

Par la suite, Claude Ptolémée, au II esiècle ap.

J.-C., produisit une carte extraordinaire du monde connu, mais utilisa de façon erronée une valeur de la circonférence terrestre égale à 37 000 km.

Une erreur qui devait avoir des conséquences profondes, car les voyageurs du XVI esiècle, parmi lesquels Christophe Colomb, se fondèrent sur le travail et les estimations de Ptolémée, alors redécouverts par les savants de la Renaissance.

Ils estimaient donc que la Terre était de 25 % inférieure à sa taille réelle, erreur qui ne fut corrigée qu'au XVII esiècle. L'UTILISATION DES COURANTS En même temps que les documents cartographiques, étaient rédigés des livres spéciaux contenant des informations pratiques sur les courants et sur les distances, en jours de navigation, entre les différents ports.

Ces informations furent ensuite traitées et fournirent une grande masse de données qui permirent au commandant de la Marine militaire américaine Matthew Maury (qui avait perdu une jambe et qui, par conséquent, ne pouvait pas naviguer) de rédiger, en 1847, un premier atlas des courants océaniques. Une autre série d'informations, telles que la profondeur et la nature du fond, le profil et le dessin de la côte, les expositions des baies aux vents et aux vagues, étaient recueillies par les navigateurs et concernaient l'accès aux lieux d'accostage.

Ces informations étaient fondamentales car, reportées dans des livres appelés portulans, elles permettaient aux navigateurs d'éviter les pièges des écueils affleurants et des expositions dangereuses dans les mouillages.

Ces livres connurent un très grand développement au XVI esiècle du fait de la multiplication. »

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