OCAM

« 1 / 2 OCAM 1 L'OrganluUon commune africaine et mauricienne (OCAM) est une organisation régionale africaine consti­ tuée sous l'tglde de la France et qui a subi de nombreux avatars.

Elle a vu successivement sept de ses membres la quitter.

Nombre d'~tats africains reprochent à I'OCAM d'être trop inféodés à la France qu'ils accusent d'utiliser l'organisation à dea fins poiiUquea sous le couvert de la promotion du développement économique et des activités culturelles.

Aussi, en 1977, I'OCAM est-elle fort peu active.

2 En décembre 1960, douze anciens territoires franco­ phones devenus indépendants forment le • groupe de Brazzaville • qui, en 1961, se transforme en Union afri­ caine et malgache (UAM) laquelle changera de nom en 1964, devenant l'Union africaine et malgache de coopéra­ tion économique (UAMCE).

En février 1965, les quatorze pays de I'UAMCE (Cameroun, République centrafricaine, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, COte-d'Ivoire, Daho­ mey, Gabon, Haute-Volta, Madagascar, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo), réunis à Nouakchott en Mauri­ tanie, créaient I'OCAM dont la Mauritanie devait se retirer la même année et qu'allaient rejoindre le Ruanda et le Burundi.

3 Les buts de I'OCAM étaient ambitieux.

Aux termes de sa charte signée le 27 juin 1966, à Tananarive, les ~tats membres se proposaient de renforcer la coopéraUon et la solidarité entre les ~tats africains et malgache afin d'accé­ lérer leur développement économique, social, technique et culturel.

Ils entendaient réformer leur système douanier en vue de la création éventuelle d'un Marché commun· africain et instituaient une politique économique commune envisageant également la création d'un fonda de atablll· ..

tlon pour soutenir les prix de leurs principales produc­ tions.

Mals I'OCAM visait aussi, et surtout, à harmonlaer la poiiUque extérieure de ses membres en conformité avec les intérêts de la France.

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