Né en 1880 en Italie d’une mère italienne et d’un père polonais, Guillaume Appollainaire choisis la France comme patrie. Le poète, qui voyage beaucoup tout au long de sa vie, notamment en Rhénanie dont les influences sont observables dans certains de ses poèmes comme “Nuit Rhénanes”, s’engage en effet pour la France dans le conflit mondiale qui s’amorce en 1914, pour prouver son amour à la France, lui qui a toujours été apatride. Mais avant cela, il publie notamment, en 1913, son recueil le plus connu : Alcools, qui contient 50 poèmes aux influences multiples, écrits entre 1898 et 1913. Nous allons aujourd'hui étudier le poème “Nuit Rhénane”, un poème sur le Rhin, le fleuve, dont les légendes ont inspiré le poète durant ses voyages en Rhénanie. problématique : de quelle manière le poète, par l’ivresse, propose un projet de modernité poétique. deux mouvements : 1er mouvement : premier quatrain, une poésie d’apparence traditionnelles, inspirés des mythes allemands 2ème mouvement : la suite, un revirement vers la modernité poétique commentaire titre : nuit rhénane -> rhénane pour le Rhin, voyage donc en Rhénanie, inspiration du poète mythe et légende ; la nuit décore traditionnelle de la poésie et du lyrisme forme du poème : se rapproche (à l’exception du monostiche à la place de distiche à la fin et la reprise des mêmes rimes dans le premier et deuxième quatrain) d’un sonnet élisabéthain (3 quatrains puis un distique, abab cdcd efef gg) -> hommage à l’anglaise annie playden ? Ier mouvement : reprise du titre pour appuyer le lyrisme dimension lyrique par les assonances et allitérations (en v et en “in”) du premier vers. utilisation d’image -> lyrique aussi, avec la comparaison à une “flamme” avec le comparant “comme” -> à noter que cela peut paraître paradoxale avec le Rhin, qui est d’eau, dualité de l’alcool ? monde parallèle ? vocabulaire lyrique du son, de la chanson (poésie initialement chantée ) :”écoutez” “chanson” “lente” “batelier” -> référence au rhin bien évidemment, idée de fluidité, de navigation lente fluide et calme sur le Rhin (à coupler avec “lente”) -> lyrisme “qui raconte” -> mythes et légendes, “sept” nombre mystique, légendes allemandes. verbe “voir”, idée de paysage, de vision -> poésie d’image, lyrisme , poésie des sens ? “cheveux verts “ -> encore plus dans les mythes allemands et leur lyrisme premier quatrain donc d’apparence traditionnel, lyrique inspiré mythes allemands du rhin