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Nouvelle-Zélande (1995-1996)

Publié le 20/09/2020

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« Le Premier ministre Jim Bolger a annoncé que les élections législatives auraient lieu en octobre 1996.

Il a semblé que le succès électoral du Parti national, au pouvoir depuis 1990, dépendrait à la fois de sa capacité à trouver des partenaires pour une coalition électorale et à faire adopter des baisses d'impôt et une législation sociale avant l'été, alors qu'il ne dispose pas de majorité absolue à la Chambre des représentants.

La politique sociale, en particulier en matière de santé et d'éducation, a paru devoir être un sujet déterminant dans la campagne électorale, qui a, en fait, commencé au début de l'année 1996.

Dans l'une de ses rares interventions publiques, en février 1996 avant de quitter ses fonctions, le gouverneur général Dame Catherine Tizard a annoncé que le principal thème de campagne du Parti travailliste serait le rétablissement de l'équilibre entre une gestion économique responsable et une politique sociale efficace.

Un ultime remaniement ministériel a eu lieu le 29 février, pour permettre au gouvernement de mieux aborder la campagne électorale; le ministre de l'Éducation, Lockwood Smith, très controversé, a été écarté. Le ministre des Finances a présenté, le 1er juin 1995, un budget excédentaire et annoncé, le 19 février, les nouvelles mesures fiscales et sociales soumises au Parlement.

Ces mesures bénéficieront surtout aux ménages à faible revenu mais disposant d'au moins un salaire.

L'éviction des personnes assistées par l'État a été vivement critiquée par l'opposition travailliste.

En 1995, la croissance s'est légèrement ralentie, pour atteindre un niveau de 2,2 % environ.

Le taux de chômage a encore baissé, atteignant près de 6,1 % de la population active. Le Premier ministre s'est par ailleurs très violemment opposé à la reprise des essais nucléaires français, soutenu en cela par son électorat.

Le gouvernement a déposé une demande auprès de la Cour internationale de justice pour qu'elle condamne la France, ce qui a été refusé.

L'arrêt de la campagne nucléaire française, en janvier 1996, a donc été chaleureusement applaudie.. »

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