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Nouvelle-Zélande (1994-1995)

Publié le 20/09/2020

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« Le gouvernement a perdu d'un siège sa majorité à la Chambre des représentants, après la démission, le 13 juillet 1994, de Ruth Richardson, ancien ministre de l'Économie et membre du Parti national.

Ce dernier ne disposait plus, dès lors, que de 49 sièges, soit autant que les autres formations politiques.

Le 10 novembre, Jim Anderton s'est lui aussi retiré de la vie politique et a laissé à Sandra Lee la présidence de l'Alliance, le parti qu'il avait créé en 1991 par la fusion de cinq partis de gauche.

Roger Douglas, ancien ministre travailliste des Finances, a, en revanche, annoncé, en mars 1995, la création d'un nouveau parti, ACT New Zealand, dont l'objectif est d'inciter à la poursuite de la libéralisation économique dans les domaines de l'éducation et de la santé. Dix ans après leur arrivée au pouvoir, les travaillistes ont pu dresser un bilan, positif à leurs yeux, de la libéralisation de l'économie.

Le pays apparaît comme l'un des moins réglementés et des plus ouverts de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

Le taux de croissance de l'économie a atteint 3,3%, tandis que l'inflation s'élevait à 2,8%.

La balance commerciale était, quant à elle, excédentaire.

Mais le coût social de ces résultats a été élevé: le taux de chômage a été de 7,5%. En février 1995, les États-Unis ont promis de ne pas faire séjourner de navires porteurs d'armes nucléaires dans les ports de Nouvelle-Zélande, sans toutefois modifier leur politique de ne confirmer ni infirmer le caractère non nucléaire de leurs navires.

Du 20 mars au 2 avril 1995, la visite aux États-Unis du Premier ministre, Jim Bolger, a concrétisé le réchauffement des relations entre les deux pays.

L'annonce, le 13 juin 1995, de la reprise des essais nucléaires français (pour une durée limitée à douze mois) a conduit la Nouvelle-Zélande à suspendre sa coopération militaire avec la France.. »

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