Nouvelle-Zélande (1985-1986)
Publié le 20/09/2020
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«
En juillet 1985, les services secrets français coulaient, dans le port
d'Auckland, le Rainbow Warrior, navire du mouvement Greenpeace qui préparait une
campagne contre les prochains essais nucléaires français à Mururoa.
Cette
agression a brusquement mis la Nouvelle-Zélande au premier plan de l'actualité
mondiale et ouvert une grave crise politique entre les deux pays.
Pour la
Nouvelle-Zélande, cette opération de guerre menée sur le territoire d'un petit
pays ami contre le bateau d'une organisation écologiste internationalement
respectée était inacceptable.
On trouvait parfaitement normal, en revanche, que
la justice néo-zélandaise condamne deux des coupables, de façon régulière et
conformément au droit international tel que la France l'applique elle aussi aux
actes de terrorisme commis sur son propre territoire.
Le rapport Tricot, tentant
en août de blanchir provisoirement la France, a été largement commenté dans tout
le pays, avec un mélange d'ironie et d'accablement.
A travers l'affaire du Rainbow Warrior, c'est toute la politique nucléaire
française qui a été stigmatisée dans la presse et les déclarations officielles,
comme étant chauvine, arrogante, totalement méprisante envers les pays du
Pacifique.
Les comités antinucléaires sont très nombreux et actifs dans tout le
pays.
La Nouvelle-Zélande soutient activement le traité de Rarotonga.
La
décision du Premier ministre, David Lange, d'interdire à l'automne 1985 l'entrée
des sous-marins nucléaires américains dans les ports du pays a été largement
appuyée par l'opinion, même si elle signifiait une mise en veilleuse du pacte
ANZUS (regroupant l'Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis).
Le voyage
du président Mitterrand à Mururoa, à l'occasion de nouveaux essais nucléaires a
été perçu comme une "provocation".
La crise a consolidé la position politique de David Lange et des travaillistes,
revenus au pouvoir depuis 1983.
Par contre, à travers d'éventuelles représailles
économiques françaises, elle a mis en évidence la fragilité de la position
économique du pays, lourdement dépendante du marché mondial pour ses
exportations de viande de mouton et de produits laitiers.
"New-Zealand-Aotearoa", cette formulation inconnue il y a quelques années est
devenue courante dans les milieux politiquement actifs.
Aotearoa (l'île aux
longs nuages) est le nom maori du pays.
Les Maoris (15% de la population avec
les immigrés polynésiens de Samoa, Cook, Niue) ne se satisfont plus de
revendications culturelles (école, télévision) et de mesures d'assistance
sociale.
Ils exigent une véritable reconnaissance politique.
Ils demandent par
exemple qu'en matière politique le maoritanga (règles coutumières de relations
sociales) soit mis sur un pied d'égalité avec le "système de Westminster"..
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