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Nouvelle-Zélande (1984-1985)

Publié le 20/09/2020

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« La Nouvelle-Zélande se consacre essentiellement à l'élevage ovin (60 millions de têtes) et bovin: laine, viande, beurre.

La petite industrie (mécanique, textile, chaussures) profite de la houille blanche, bon marché et très tôt nationalisée. "Colonie de peuplement" depuis le milieu du XIXe siècle, la Nouvelle-Zélande est restée très britannique de culture, même si elle a délaissé en 1967 le sterling pour le dollar.

Le pays a connu une grave récession depuis 1975, aggravée par l'entrée dans le Marché commun de la Grande-Bretagne, débouché traditionnel de l'élevage néo-zélandais, et qui a dû donner la préférence à ses partenaires européens.

La population, pour la première fois depuis la colonisation, diminue ; mais la crise renforce le sens de l'identité kiwi (l'oiseau emblématique du pays).

Principales villes: Auckland (affaires), Wellington (capitale politique), Christ-church (restée très britannique). Les Maoris, militairement écrasés au XIXe siècle, ont connu un net renouveau démographique (peut-être 300 000).

Dotés d'une représentation distincte au Parlement de Wellington, ils affirment leur identité par rapport aux pakeha (Blancs), notamment autour de leurs marae (lieux sacrés).

Une moitié vit dans les réserves rurales, l'autre dans les banlieues où s'entassent aussi les immigrés de Tonga, Samoa, Cook.

Auckland est la plus grande agglomération polynésienne du monde.. »

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