Nouvelle-Calédonie (1997-1998)
Publié le 20/09/2020
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En 1998, dix ans après les accords de Matignon, la Nouvelle-Calédonie devait
décider de son indépendance par référendum.
Ce scrutin d'autodétermination,
finalement reporté, devrait avoir lieu entre 2013 et 2018.
La négociation
tripartite entre l'État, les représentants du Rassemblement pour la Calédonie
dans la République (RPCR, anti-indépendantiste) et ceux du Front de libération
nationale kanak et socialiste (FLNKS, pro-indépendantiste) s'est conclue le 21
avril par un nouvel accord devant être ratifié par les électeurs du territoire
avant la fin 1998.
Cet accord, qui reconnaît une " citoyenneté de la
Nouvelle-Calédonie ", prévoit une série d'engagements de l'État.
Certaines
compétences seront progressivement transférées à l'archipel.
A partir de 1999,
l'exécutif sera un gouvernement collégial élu à la proportionnelle par le
Congrès et responsable devant lui.
Le Conseil coutumier, devenu " Sénat
coutumier ", sera consulté sur les sujets ayant trait à l'identité kanake,
tandis que l'enseignement des langues kanakes sera accru.
Sous la pression des indépendantistes et avec l'aval de Matignon, le groupe
Eramet, contrôlé à 55 % par l'État, a accepté le 1er février 1998 que la Société
minière du Sud-Pacifique (SMSP), associée au numéro deux mondial du nickel,
Falconbridge, ait accès à un massif minier de la province Nord et construise une
usine de nickel.
A l'occasion de la signature officielle du nouvel accord, le 4 mai 1998, le
Premier ministre Lionel Jospin a inauguré le Centre culturel Jean-Marie-Tjibaou
(CCT) destiné à promouvoir la culture kanake.
L'architecte Renzo Piano a signé
une réalisation qui devrait devenir un emblème architectural du Pacifique..
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