Nouvelle-Calédonie (1995-1996)
Publié le 20/09/2020
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«
A l'approche du référendum d'autodétermination de 1998, prévu par les accords de
Matignon signés en juin 1988 par des représentants du gouvernement français, des
membres de la communauté d'origine européenne antiindépendantiste ("caldoches")
et des membres de la communauté mélanésienne indépendante ("kanaks"), la tension
s'est accrue.
Cette consultation, qui doit permettre aux habitants de ce
territoire d'outre-mer (TOM) de décider de leur avenir politique, a déjà fait
l'objet de préparations dans le cadre de réunions de suivi des accords en
octobre 1995 et avril 1996.
Le 15 février 1996, Roch Wamytan, président du FLNKS
(Front de libération nationale kanake et socialiste), a déclaré que son parti ne
demanderait pas l'indépendance; sa position est apparue loin de faire
l'unanimité au sein du FLNKS qui est une formation composite.
Son projet
politique, présenté en octobre 1995, appelait néanmoins au transfert progressif,
à partir de 1998, des éléments de souveraineté au gouvernement d'un pays
indépendant, la Kanaky.
Le RPCR (Rassemblement pour la Calédonie dans la
République, anti-indépendantiste) a souhaité limiter l'évolution
institutionnelle à une émancipation et une plus large décentralisation dans le
cadre de la République française.
Le FLNKS a quitté la table des négociations le 19 avril 1996, estimant que le
gouvernement s'alignait sur les positions du seul RPCR.
Didier Leroux, président
de l'UNCT (Une Nouvelle-Calédonie pour tous), a contesté la légitimité du FLNKS
et du RPCR à représenter la population calédonienne et a déclaré attendre du
gouvernement qu'il tienne l'engagement, pris en octobre 1995, d'ouvrir le comité
de suivi des accords de Matignon aux groupes représentés au Congrès du
territoire.
Le 2 mai, Yves Cabana était nommé délégué interministériel à la
Nouvelle-Calédonie.
Le 20 mai, le comité directeur de l'Union calédonienne (UC), principale
composante du FLNKS, a décidé de retirer à trois de ses membres, François Burck
(son président), R.
Wamytan et Léopold Jorédié (par ailleurs président de la
province Nord), le droit de négocier avec Paris l'avenir du territoire.
Cette
"troïka" a été remplacée par trois représentants des provinces considérés comme
plus radicaux.
Les indépendantistes ont refusé de parler désormais de "solution
consensuelle" préférant travailler à une "solution négociée" avec l'État
français..
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