« Nous sommes tous devant le romancier comme les esclaves devant l'empereur : d'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps. Par lui, nous sommes Napoléon, Savonarole, un paysan, bien plus -existence que nous aurions pu ne jamais connaître- nous sommes nous-même. Il prête une voix à la foul
Publié le 20/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Nous sommes tous devant le romancier comme les esclaves devant l'empereur : d'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps. Par lui, nous sommes Napoléon, Savonarole, un paysan, bien plus -existence que nous aurions pu ne jamais connaître- nous sommes nous-même. Il prête une voix à la foule, à la solitude, au vieil ecclésiastique, au sculpteur, à l'enfant, au cheval, à notre âme. Par lui nous sommes le véritable Protée qui revêt successivement toutes les formes de la vie » Marcel Proust. Votre expérience de lecteur correspond-elle à la position exprimée par Marcel Proust ?. Ce document contient 1031 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.
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- A propos du romancier, Marcel Proust écrit: D'un mot, il peut nous affranchir. Par lui, nous perdons notre ancienne condition pour connaître celle du général, du tisseur, de la chanteuse, du gentilhomme campagnard, la vie des champs, le jeu, la chasse, la haine, l'amour, la vie des camps... Notre infortune ou notre fortune cesse pour un instant de nous tyranniser... C'est pourquoi, en fermant un beau roman triste, nous nous sentons si heureux. Commentez et critiquez.
- « La véritable condition d'un véritable poète est ce qu'il y a de plus distinct de l'état de rêve. Je n'y vois que recherches volontaires, assouplissement des pensées, consentement de l'âme à des gênes exquises, et le triomphe perpétuel du sacrifice. » Paul Valéry, « Au sujet d'Adonis ». A la lumière de votre expérience de lecteur, vous commenterez et illustrerez ce propos.
- A partir du corpus de texte comprenant ( un extrait de : La princesse de Clèves de Madame de La Fayette, Le Rouge et le Noir de Stendhal , Thèrèse Raquin d'Emile Zola , Une Vie de Guy de Maupassant , Un amour de Swann de Marcel Proust et L'accroche -coeur d'Emma Jane Spenser ( Harlequin)) , vous tenterez de répondre à la question : A quelle conditions un roman s'articulant autour d'une histoire d'amour est-il intéressant selon vous?
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- Dans les Mémoires d'Hadrien, Marguerite Yourcenar prête cet aveu à l'empereur romain :«Tantôt ma vie m'apparaît banale au point de ne pas valoir d'être, non seulement écrite, mais même un peu longuement contemplée, nullement plus importantes, même à mes propres yeux, que celle du premier venu. Tantôt, elle me semble unique, et par là même sans valeur, inutile, parce qu'impossible à réduire à l'expérience du commun des hommes. »A la suite d'Hadrien, vous vous interrogerez sur la valeur