Notre Dame de Victor Hugo: : quel spectacle de la monstruosité est proposé ici au lecteur ?

« Notre Dame a été écrit par Victor Hugo en 1832.

Ce texte/ Cet extrait nous présente Quasimodo, un personnage difforme maltraité par la société de son époque car il s’agit d’un « monstre ». On peut se demander suite à la lecture du texte : quel spectacle de la monstruosité est proposé ici au lecteur ? Suite à la lecture du texte, on peut se demander comment à travers le roman la cruauté de l’homme est-elle dénoncée ? Dans une première partie, nous étudierons le supplice enduré comme s’il s’agissait d’un spectacle puis dans une seconde partie nous verrons en quoi le personnage de Quasimodo devient un monstre grotesque et pitoyable.

Et enfin dans une dernière partie, nous nous demanderons qui sont vraiment les monstres dans cet extrait. Axe 1 a) Dans cet extrait, le lecteur a l’impression d’assister non pas à une scène de torture mais à un véritable spectacle.

Victor Hugo crée une ambiance presque festive autour de cet événement pour lequel les gens se sont déplacés en masse.

On a l’impression que tout Paris est venu assister à ce supplice.

On retrouve le terme « foule » qui est répété aux l 24 et l 42.

Il y a aussi une harangue afin d’interpeller les spectateurs : « Venez voir, messieurs, mesdames » avec l’utilisation de l’impératif.

De plus, on se rend compte que ce spectacle est « tout public » puisque même les enfants et les jeunes filles peuvent y assister ce qui est renforcé par l’adverbe « surtout ». Axe 1 b) Pourtant, le lecteur découvre dans ce texte le supplice infligé au personnage de Quasimodo.

Il n’est point question de spectacle mais d’une sentence donnée suite à un jugement.

Le champ lexical de la justice est présent dans le texte ainsi que celui de la torture : « l’arrêt »l2, « trompettejuré » l1, « geole, chiourme »,…. « planche circulaire », « système de courroies et d’ardillons », « pilori », « fouet », « la roue ».. »