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NOSTRADAMUS, Michel de Notre-Dame, dit (14 décembre 1503-2 juillet 1566)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : NOSTRADAMUS, Michel de Notre-Dame, dit (14 décembre 1503-2 juillet 1566)Médecin, astrologue Après être devenu maître ès arts à Avignon en 1521, et avoir été reçu docteur par la faculté de médecine de Montpellier vers 1534, il passe des années à voyager, en France comme en Italie. Ce document contient 193 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.


NOSTRADAMUS Michel (Michel de Nostre-Dame). Médecin et astrologue français. Né à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône) le 14 décembre 1503, mort à Salon (Bouches-du-Rhône) le 2 juillet 1566. Issu d’une famille juive qui se convertit au catholicisme quelques années après sa naissance, il fit toutes ses humanités en Avignon. S’étant rendu à Montpellier en 1522 pour étudier la médecine, il n’obtint son grade de docteur qu’en 1529, ayant dû, dans l’intervalle, interrompre ses études en raison de la peste qui sévissait dans cette ville. En 1530, il devint professeur à la Faculté de Montpellier. Mais, peu après, il se démit de ses fonctions pour aller rejoindre à Agen un de ses amis, l’humaniste Scaliger. Bientôt brouillé avec ce dernier, il se maria et s’acquit un certain renom dans le domaine médical. Devenu veuf en 1534, il quitta la ville d’Agen pour parcourir durant dix ans la Guyenne, le Languedoc, la Sicile et l’Italie. En 1544, il résolut de se fixer à Salon, près d’Aix-en-Provence. Cette région se trouvant, en 1546, désolée par la peste, Nostradamus fut aussitôt requis par les autorités d’Aix pour y traiter les malades. Grâce à un remède secret, il obtint de tels résultats qu’on put croire qu’il était à même d’enrayer à jamais le fléau. Ayant été l’année suivante (1547) appelé à Lyon pour s’occuper de la même question, il y confirma son extraordinaire maîtrise. Mais bientôt en butte à toutes sortes de tracasseries de la part de ses confrères, jaloux de sa réputation, il résolut de retourner à Salon pour y vivre dans la retraite (1548). Il se crut alors le don de prédire l’avenir. Dès l’année 1550, il fit paraître un Almanach qu’il devait, d’ailleurs, continuer jusqu’à sa mort : bulletin météorologique avant la lettre, cet opuscule s’adressait avant tout à la population rurale. Mais ce n’était là que l’amorce de l’ouvrage à jamais célèbre qu’il méditait d’entreprendre : la longue suite de Prophéties dont chacune se trouve enfermée dans un quatrain et dont le tour énigmatique prête à tant d’interprétations. Il fit paraître cet ouvrage à Lyon en 1555 sous le titre de : Vrayes centuries et prophéties. Du jour au lendemain, l’auteur obtint un succès foudroyant par toute la France. Mandé aussitôt à la cour par Catherine de Médicis, Nostradamus y fut prié de tirer l’horoscope de ses fils. Après la mort de l’un d’eux (François II), toute la cour se plut à reconnaître l’absolue véracité de sa prédiction. Son crédit, dès lors, n’ayant plus de bornes, il fut comblé de faveurs et obtint en 1564 la charge de médecin ordinaire du roi (Charles IX). Toutefois, nul n’étant prophète en son pays, Nostradamus était regardé à Salon comme un imposteur. En tant que médecin, il savait joindre à l’intuition la plus vaste érudition. Il faut, à cet égard, citer les trois ouvrages suivants : Le Traité des fardements (1552), réimprimé en 1556 sous le titre : Singulières Receptes pour entretenir la santé du corps; Le Remède très utile contre la peste (1561), et enfin Opuscule de plusieurs exquises receptes (1572).

« NOSTRADAMUS, Michel de Notre-Dame, dit (14 décembre 1503-2 juillet 1566) Médecin, astrologue Après être devenu maître ès arts à Avignon en 1521, et avoir été reçu docteur par la faculté de médecine de Montpellier vers 1534, il passe des années à voyager, en France comme en Italie.

C’est lorsqu’en 1555 paraissent à Lyon ses Prophéties que, d’un jour à l’autre, les quatrains par lesquels il annonce les événements à venir lui valent la célébrité. Catherine de Médicis le fait appeler à la cour.

Il y tire les horoscopes des fils de la régente.

La mort d’ Henri II vérifie brutalement la véracité de la prophétie inscrite dans les vers “ Le lion jeune le vieux surmontera/En champ bellique par singulier duel/Dans cage d’or les yeux lui crèvera/Deux classes une, puis mourir mort cruelle ” .

Tout le monde y voit l’annonce du tournoi au cours duquel le jeune Gabriel de Montmorency tue malencontreusement le roi au cours d’un tournoi . Catherine de Médicis et Charles IX lui rendent visite le 15 octobre 1564 et le roi lui donne la charge de médecin ordinaire.

Nostradamus fait partie des médecins qui combattent la peste lorsque celle-ci frappe Aix-en-Provence.. »

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