Nos choix sont-ils libres ?
Publié le 20/05/2024
Extrait du document
«
CH3 Nos choix sont-ils libres ? PLAN DÉTAILLÉ
CONSIGNES
Rédiger les arguments si nécessaire, ceux qui sont déjà
rédigés par l’enseignant peuvent servir de modèle.
S’appuyer la prise de notes réalisée durant le temps de
l’oral pour ce faire.
PARTIE 1 Tout homme éprouve subjectivement la liberté
de choisir
P1A nos choix sont libres lorsque nous suivons la voie
individuelle du désir.
La liberté de choisir passe par le fait de suivre nos désirs sans
rencontrer de contraintes.
Ainsi, certaines de nos actions sont
gouvernées par un « élan vital », comme la faim, la soif, etc.,
mais également par la passion comme dans l’amour.
N’est-ce
pas dans ces moments-là que nous nous sentons libres de
toutes les contraintes habituelles ? Il ne faudrait donc pas trop
réfléchir et suivre ce que nous ressentons au plus profond de
nous-mêmes pour ne pas être contraints par les normes
sociales.
Ne pas suivre nos pensées et le discours mental qui
nous conduisent à rationaliser, parce que dira Hobbes :
« Nos pensées s’égarent et paraissent n’avoir aucun rapport
pertinent entre elles, comme dans le rêve ».
Ce type de
discours mental est peu propice à l’action, raison pour laquelle
tous les rêveurs s’y enferment en général.
Il est alors
préférable de suivre les impulsions qui sont conduites « par un
désir quelconque et un dessein » plutôt que de s’enfermer dans
l’indécision.
Ainsi, pour décider librement, il ne faudrait pas
réfléchir en des termes objectifs en soumettant nos désirs à la
nécessité rationnelle, mais au contraire laisser le désir devenir
le moteur de notre réflexion.
Suivre son désir, c’est alors
réfléchir selon la loi de ce dernier, en tant que le désir
dynamise nos pensées.
(Limite) Mais cette idée que nos choix sont les plus libres
lorsque nous réalisons nos désirs n’empêchera pas que nous
puissions être conduits à regretter un choix censé être libre,
mais néanmoins impulsif.
De plus, les animaux suivent bien
leur instinct, sont-ils pour autant libres ? Ne faudrait-il pas alors
préférer se laisser guider par notre jugement pour être
réellement libre ?
P1B l'idée de choix s'appuie sur l'existence du libre
arbitre (doc 1).
Les élèves suivent bien la diapo P1B pour
réaliser l'argument, sa justification et l'exemple.
En effet, les animaux essayent a tout pris de combler leur
besoin en répondant a ceux-ci ( hédonisme= instinct) mais
contrairement au animaux les hommes possèdent une
conscience et ressentent aussi un désir (manger, boire) des
passion, mais les hommes peuvent lutter contre ces désire, les
homme sont donc doter de libre arbitre qui est le pouvoir de
choisir par eux même grâce a cette conscience et donc l’instinct
nous guide en partie mais nous ne sommes jamais
complètement libre de nos choix.
P1C La conscience que l'homme a de sa liberté prouve la
liberté du libre arbitre (doc 2 Descartes)
Que faut-il entendre par liberté de la volonté ? C’est la liberté
du choix : la possibilité de choisir pour l’homme en toute
autonomie, de préférer une possibilité à une autre.
La volonté
n’est pas ici simplement un vouloir, une impulsion, mais elle
désigne cette faculté proprement humaine d’accepter ou de
refuser, de « dire » oui ou non.
Mais, à quoi ? À ses propres
idées lorsqu’elles se forment dans son esprit.
Par exemple, si
un homme a soudain l’idée, et donc le désir, de se lever et
descendre du train alors que ce n’est pas sa station métro et
qu’il arrivera en retard, il peut donner à ce projet, à cette idée,
son consentement ou bien le refuser : il peut accepter ou
rejeter cette idée.
Cet accord, ou ce refus déclenchent alors le
passage à l’acte.
La liberté ainsi conçue consiste alors en une
distance : c’est-à-dire en une mise à distance de nos désirs, de
nos idées et de nos croyances.
C’est cela le libre arbitre :
pouvoir mettre la nature à distance en refusant de suivre la
première idée venue.
La liberté est alors le pouvoir de dire
non ! C’est une idée qui est développée par Descartes, dans le
discours de la méthode (1637), il ne s’agit pas de s’opposer
forcément aux autres, mais plutôt à soi-même en s’opposant
aux désirs, aux opinions, aux croyances qui se forment en
nous.
Bref, le sujet peut s’écarter de ce qu’il perçoit et conçoit.
Mais, on pourrait faire à Descartes l’objection suivante : qu’estce qui nous prouve que l’homme a un libre arbitre ? Qu’est-ce
qui nous prouve qu’il est différent de l’animal ? Une telle
affirmation est séduisante, elle flatte l’orgueil humain, mais elle
est peut-être fausse.
Descartes répond à cette objection en
soutenant que la liberté de notre volonté n’a pas besoin d’être
démontrée.
Ce n’est pas une hypothèse, mais une réalité dont
nous faisons sans cesse l’expérience.
Si la liberté ne se prouve
pas, c’est qu’elle s’éprouve.
Elle est même souvent une
épreuve, car elle nous rend responsables de nos choix.
L’homme fait ainsi l’expérience de la liberté dans le doute.
En
doutant de la valeur d’une croyance, en refusant précisément
d’y croire, il prend alors conscience qu’il est libre.
Il n’est pas
enchaîné à ce qu’il croit, aux idées et aux préjugés dont il a
hérité.
Il peut les remettre en question comme on dit.
Or, seul
un être libre le peut.
L’animal désire, mais ne doute pas,
l’homme lui est incertain et s’interroge.
La liberté n’a ainsi pas
besoin de preuve, car nous avons une expérience indiscutable :
celle du doute.
Veut-on douter de la liberté humaine ? Alors, ce
doute se renverse en certitude puisque pour en douter, il nous
faut être libres.
Bref, la certitude de la liberté paraît invincible.
Transition (à faire par les élèves)
la conscience est une chose presant chez tout les etre
humain nous definissant comme tel mais cette
conscience ne devoile et montre pas qu’un libre arbitre
de notre part
P2 Mais la conscience de notre liberté de choix peut être
source d'illusion, car nous ignorons les vraies causes qui
nous poussent à agir.
P2A Les notions de causalité et de nécessité déterminent
la nature et l'être humain est lui aussi soumis aux
mêmes lois dans la société humaine, donc ses choix ne
sont pas vraiment les siens.
(doc 4).
La cause véritable de nos décisions nous échappe-t-elle ? Selon
le principe de la raison suffisante « jamais rien n’arrive sans
qu’il y ait une cause ou du moins une raison déterminante »
comme l’indique Leibniz.
C’est pourquoi dans la nature, tout événement a une cause.
Par
exemple, l’ébullition de l’eau dans la casserole n’arrive pas de
manière contingente.
Le passage de l’état liquide à l’état
gazeux est l’effet d’une cause identifiable : l’élévation de la
température sous la casserole à 100 degrés Celsius.
Cet
exemple nous apprend 3 choses : (1) que tout événement est
l’effet d’une cause, (2) que la cause A (100°C) produit
nécessairement l’effet B (ébullition), (3) que les mêmes causes
produisent les mêmes effets (nature prévisible) par des lois
scientifiques).
La nature perd alors son mystère (puisque par la
raison je peux analyser les chaînes de causalité qui relient des
événements entre eux.
Tout ce qui arrive dans la nature
arrivant par nécessité (cause-effet), on peut donc dire que la
nature ne connaît pas la liberté.
C’est ce qu’on appelle le
déterminisme de la nature.
Ce qui vaut pour la nature vaut
également pour la société, la raison humaine peut également y
analyser des chaînes de causalité pour expliquer que certains
faits n’arrivent pas sans cause.
On peut ainsi expliquer le
déterminisme social à travers un tableau statistique qui établit
la répartition des hommes en couple selon leur groupe social et
celui de leur conjointe.
On constate alors que les couples se
construisent suivant une logique qui dépasse les choix libres
des hommes.
Nos choix semblent donc bien relever de causes
que nous ignorons et qui nous conduisent à agir d’une certaine
manière plutôt que d’une autre et cela à notre insu.
P2B c'est la raison pour laquelle le libre arbitre apparaît
comme une illusion (doc 5 Spinoza).
Les élèves suivent
bien la diapo P2B pour
justification et l'exemple.
réaliser
l'argument,
sa
En effet le libre arbitre apparait comme tel, ce qui est
necessaire ne se decide pas, par exemple une pierre ne
decide pas de bouger par elle-même et est contrainte a
des condition exterieur, si on dote la pierre d’une
conscience elle penserzs qu’elle est libre alors qu’elle ne
l’est absolument pas car elle possede des contraintes
exterieur.
Ou contrairement, l’homme est maitre de son
corps et de ses actes sans etre soumis a quoique ce soit
mais selon spinoza, nous ne possedons pas cette liberte
et nous sommes soumis a des con trainte exetieur
( argents, lois de la nature) les hommss croient etre
dans la liberte car ils se sont fait l’illusion de faire des
choix.
P2C Mais la négation de l'existence du libre arbitre n'est
pas la négation de la liberté (doc 5 Spinoza et doc 6
Freud).
Les élèves suivent....
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