Norvège (2003-2004): Perte de légitimité du gouvernement
Publié le 20/09/2020
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Les élections locales du 15 septembre 2003 n’ont guère été favorables à la
coalition gouvernementale constituée par les conservateurs (18,2 % des
suffrages), les libéraux (3,9 %) et les démocrates-chrétiens (6,4 %).
Elles ont
été satisfaisantes pour les sociaux-démocrates (27,5 %) et ont surtout confirmé
l’audience des formations «aux extrêmes», le Parti de la gauche socialiste (12,4
%) et le Parti du progrès (populiste, 16,4 %), seules à progresser par rapport
au scrutin de 1999.
Affaibli, le gouvernement a également été mis en cause pour
sa participation à la reconstruction de l’Irak alors qu’il s’était opposé à la
guerre.
Les médias et une partie de l’opposition ont émis des doutes sur la
mission des soldats norvégiens, définie comme «humanitaire», soulignant que
ceux-ci étaient en uniforme, armés, et convoyaient des militaires britanniques.
Mais les sociaux-démocrates n’ont pas relevé et ont également soutenu le
gouvernement, minoritaire au Parlement, à l’occasion du vote du budget 2004.
Le problème politique majeur est demeuré celui des relations avec l’Union
européenne (UE).
La coalition au pouvoir est divisée sur la question d’une
nouvelle tentative d’adhésion, et a donc écarté toute discussion officielle.
Mais l’approche des élections législatives de l’automne 2005, l’adhésion de dix
nouveaux pays à l’UE le 1er mai 2004 et la crainte que la Norvège ne se
retrouve isolée ont relancé le débat.
Plusieurs personnalités politiques, dont
Jens Stoltenberg, président du Parti social-démocrate et ancien Premier
ministre, et Erna Solberg, la nouvelle présidente (depuis février 2004) du Parti
conservateur et ministre du Gouvernement local et du Développement régional, ont
ainsi commencé en 2004 à évoquer la perspective d’un troisième référendum sur
l’adhésion en 2006, après les échecs de 1972 et de 1994.
Le Premier ministre
chrétien-démocrate, Kjell Magne Bondevik, lui-même opposé à l’adhésion, a vu là
aussi son autorité remise en question.
Après un mauvais premier trimestre 2003 (– 1,4 %), la croissance économique a
repris, s’élevant à 0,2 % pour l’ensemble de l’année 2003, tandis que
l’inflation était contenue à 2,5 %.
Le chômage atteignait 3,9 % en mars 2004,
marquant une légère amélioration du marché du travail après un pic à 4,7 %
durant l’été 2003.
Le gouvernement a réagi, dans son budget 2004, en prévoyant
un recours plus important aux revenus pétroliers, des réductions fiscales et une
politique monétaire agressive.
Ce budget affichait des prévisions optimistes en
matière de croissance (3,6 % pour 2004) et d’inflation (1,3 %), mais avec un
chômage remontant à 4,4 %..
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