Norvège (2002-2003) Réformes et isolement
Publié le 20/09/2020
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Norvège (2002-2003)
Réformes et isolement
Avec une croissance de 1,6 % et une inflation contenue à 1,3 % en 2002, la
coalition de centre droit, au pouvoir depuis septembre 2001, a atteint son
objectif : comprimer la hausse des prix sans bloquer l'activité.
Le maintien du
taux de chômage à 3,9 %, un niveau perçu comme élevé, l'a toutefois confrontée
aux conséquences du choix opéré en 1990 d'épargner une grande partie de la manne
pétrolière pour financer l'avenir des retraites.
Le Parti du progrès (extrême
droite), absent du gouvernement mais qui a souvent appuyé celui-ci au Parlement,
a été l'un des plus fervents critiques de cette option, en proposant d'utiliser
immédiatement une part des recettes pétrolières pour réformer et libéraliser le
système de santé et les régimes de retraites.
Le gouvernement a défini d'autres priorités.
Il a surpris l'opinion publique en
annonçant d'une part son ambition de permettre aux femmes d'occuper, dans le
secteur public comme dans le privé, 40 % des postes dans les conseils
d'administration d'ici 2005, et d'autre part son espoir d'y arriver grâce à
l'accord des employeurs et non par la voie législative.
Il a aussi mis en place
un comité de réflexion sur la réforme du système fiscal, lequel a notamment
proposé, en février 2003, des réductions des charges sociales et de l'impôt sur
la fortune, mais une augmentation des taxes d'habitation.
Toutes les parties
intéressées ont été invitées à commenter ces recommandations, avant que le
gouvernement ne dépose un projet de réforme au Parlement à l'automne 2003.
La surprise politique est venue des sondages qui ont montré que l'opinion
publique n'avait jamais été aussi favorable à l'adhésion à l'Union européenne
(UE).
L'alternative que représente l'Espace économique européen (EEE, regroupant
les membres de l'UE, la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein) permet aux trois
pays non membres d'accéder aux marchés communautaires et de participer (de façon
limitée) aux négociations commerciales.
Mais sa renégociation, du fait de
l'élargissement de l'UE à dix pays d'Europe médiane en 2004, a réduit sa
crédibilité.
Tout d'abord parce que la Commission européenne a exigé un
quasi-décuplement de la contribution norvégienne annuelle au budget
communautaire qu'elle acquitte pour prix de son accès à l'EEE.
Pire encore, la
signature de l'accord, prévue pour le printemps 2003, a été empêchée par des
dissensions entre les pays membres sur les quotas d'exportation de poisson vers
l'UE qui devaient être accordés à la Norgève..
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