Nordeste

« 1 / 2 Nordeste 1 Longtemps cite comme le symbole de Ia misere tro- picale, des effets nefastes de la monoculture et du lati- fundio, le Nordeste bresilien a enregistre un certain progress a partir de 1963.

Differents plans visant industrialiser cette region par un efflux de fonds publics et de capitaux prives ont vu le jour.

Une reform agralre, ainsi que des deplacements de population (28 millions de personnes vivent dans le Nordeste) pourront peut-titre permettre le deve:oppement de cette partie defaVorisee du Bresil.

Pour l'heure, les progress sont modestes.

2 L'expression Nordeste designe Milt Etats du Basil (Piaui, Ceara, Rio Grande do Norte, Paraiba, Pernam- bouc, Alagoas, Sergipe, Bahia) et rile Fernando do Noronha, soit 13 p.

100 de Ia superficie du pays.

Pres du tiers de Ia population bresilienne y vit dans des condi- tions souvent miserables.

Un habitant du Nordeste sur deux, au moins, est encore analphabete.

Jusqu'en 1960, l'esperance de vie ne depassait pas trente ans.

3 Le Nordeste comprend une frange colliers:I (le a mas- sane .) favorable a Ia culture de la canne a sucre, une lisiere fertile, et, sur ores d'un million de km2, le a poly- gone de la secheresse a (le « sertao a), sans precipita- tions de mars a octobre.

Mais une armee sur trois, it pleut on deux mois autant qu'a Paris en un an : les tornados devastent le sol.

Tous les dix ans, l'aridite est severe, tous les vingt ans, catastrophique.

Des exodes tragiques (la a retirada deplacent les paysans vers les lieux oe ils pensent trouver du travail.

Depuis le debut du siecle, plus de cinq millions d'entre eux sont sties grossir les bidonvilles des grandes cites.

4 La a Surintendance pour le developpement du Nor- deste (SUDENE) a ete creee en 1959 par le president Kubitschek, pour diriger les projets d'amenagement de cette region.

L'economiste Celso Furtado, de tendance Nordeste 1 Longtemps cité comme le symbole de la misère tro- picale, des effets néfastes de la monoculture et du lati- fundio, le Nordeste brésilien a enregistré un certain progrès à partir de 1963.

Différents plans visant à industrialiser cette région par un afflux de fonds publics et de capitaux privés ont vu le jour.

Une réforme agraire, ainsi que des déplacements de population (28 millions de personnes vivent dans le Nordeste) pourront peut-être permettre le développement de cette partie défavorisée du Brésil.

Pour l'heure, les progrès sont modestes.

2 L'expression « Nordeste » désigne huit États du Brésil (Piaui, Ceara, Rio Grande do Norte, Paraiba, Pernam- bouc, Alagoas, Sergipe, Bahia) et l'île Fernando do Noronha, soit 13 p.

100 de la superficie du pays.

Prés du tiers de la population brésilienne y vit dans des condi- tions souvent misérables.

Un habitant du Nordeste sur deux, au moins, est encore analphabète.

Jusqu'en 1960, l'espérance de vie ne dépassait pas trente ans.

3 Le Nordeste comprend une frange côtière (le « mas- sapé ») favorable à la culture de la canne à sucre, une lisière fertile, et, sur près d'un million de km 2 , le « poly- gone de la sécheresse » (le « sertao »), sans précipita- tions de mars à octobre.

Mais une année sur trois, il pleut en deux mois autant qu'à Paris en un an : les tornades dévastent le sol.

Tous les dix ans, l'aridité est sévère, tous les vingt ans, catastrophique.

Des exodes tragiques (la « retirada ») déplacent les paysans vers les lieux où ils pensent trouver du travail.

Depuis le début du siècle, plus de cinq millions d'entre eux sont allés grossir les bidonvilles des grandes cités.

4 La « Surintendance pour le développement du Nor- deste » (SUDENE) a été créée en 1959 par le président Kubitschek, pour diriger les projets d'aménagement de cette région.

L'économiste Celte Furtado, de tendance 2 / 2. »