Nombres et Opérations1) Les Entiers NaturelsDeux mouvements de pensée sont à l'origine de l'idée de nombre :-L'idée ordinale du nombre : dans ce cas, chaque objet est considéré comme particulier :chaque mot désigne un objet et chaque nombre a un statut de numéro.
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
No
mbres et Opération s1) Les En
tiers Na turels
De
ux mouv emen ts d e pe nsée son t à l’or igine de l’i dée de n ombr e :
- L
’i dé e ord inale d u nombre : d
ans ce cas, c haqu e obj et est c onsidéré comm e particuli er :
c
ha qu e mot dés igne un objet e t chaque n ombr e a un st atu t de n uméro.
Le nombre transite
p
ar le langag e oral.
Il fa ut in venter e t mém oriser une su ite de mo ts da ns un or dre i mmua ble
> Appr
entissage de la « co
mpt ine n umérique » des nom
bres (les mots de nom bres s’égrè nent
selon u
n ordre établi, et a près cha que m ot, il y en a u n au tre ; la suit
e ne s’arrête jama is).
C
’est en v oulan t connaît re le nom bre qui vient « a
pr ès » qu
e l’enf ant découvr e
p
rogressivem ent l’organ isation « algor
ithmique »
d e la num ération or ale.
*
** Un e déf inition o rdinale du n ombr e : les
axiom es de Pe ano (ma thématicie n ital ien) 0 est un n
ombre To
ut no mbre a un su ccesseur qui es t égalem ent un nom bre De
ux nomb res n’o nt ja mais le mêm e successeur (o u alors les nom bres sont ég aux) L
e suc cesseur d ’un nombre ne p eut êtr e 0 S
i une cl asse con tient 0 et u n no mbre q uelconque n, e t si le suc cesseur de n en f ait égalem ent
p
art ie, ce tte classe con tien t tous les nombr es (p rincipe d ’induc tion co mplèt e) - L
’i dé e car dinale du n ombr e : si l’on s’in
téresse à la not ion de q uan tité et notamm ent à sa
m
émor isation ( conse rvation), c’ est l’id ée de corresp ondance te rme à t erm e qu i s’imp ose.
L
a colle ction est c onsidérée d ans son to ut.
La recon naissanc e immé diat e d’u ne qu antit é
(« sub
tizing ») n’
est guèr e possible au -delà de six élém ents.
L
es systèmes de n umération 1/
Les num éra tions figuré es P
our r eprésent er les nombr es, les div erses sociét és on t ut ilisé di vers obj ets naturels ou f abriqués.
2/
Les num éra tions orales L
e système de n umération déc im ale de p osition a - d
ix mots po ur les unités, - d
es m ots pour c ertaines diz aines - d
es m ots qui a ppara issent co mme des exc ept ions po ur les nombres de 11 à 16 - d
es m ots pour c ertaines un ités d’ord re sup érieur Il y
a des irr égularités da ns l’oralisat ion de n otre système de nu mération d écimale q
ui d ema nde à
l’e
nfa nt de : s’a
ppro prier les mots de la langu e qui n e se co nformen t pas au système algor ithmiq ue de la n
umé ration écr ite (les nombr es 11, 12, 13, 14, 15, 16 sont dé nomm és par un se ul mo t favor isant
u
ne le cture globale d e ces écritu res : ce
ci suppose u ne compr éhensio n approfo ndie du système é crit
d
e num érati on dé cimale – p ar contre 17, 18, 19 sont des mots co mposés – le nomb re 20 apparaît
c
omm e une r upt ure …) c
ompr endre la sign ificat ion de la jux taposit ion d es m ots :
« tr
ois cen ts »
sign ifie tro is fois cen t ou t ro is c en taines (les mots se multipli ent) « ce
nt q uatre » signif
ie cent plus quat re ou u ne c en taine et q ua tre uni tés (les mots s’ajo ute nt) 3/
Les num éra tions écr ites L
e ch oix d ’un n ombre limi té de symboles et le c hoix d’u ne ou pl usieu rs bas es de num ération sont a u
f
ond emen t de c haqu e système d e numération.
L
e pr incip e d’ une b ase de n um éra tion
C
e pr incipe co nsiste à c ompter p ar pa quets con tena nt un n ombre fixé d’élém ents et à dés igner p ar
u
n symbole écr it o u un assemblag e de symboles le nombr e d’élém ents.
Puis, on f orme d es paq uets
d
e pa quets et ai nsi d e suit e.
Ce p ri nc ipe es t une r ép onse au problème de l’ énum érati on des
él
éme nts d’un e colle ction : n
e pas o ublier d’élém ents, ne pas les comp ter d eux fo is, les ré organiser
p
our e n rendre com pte de manière i ntelligible..
»
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