Nikodim

« 1 / 2 Nikodim 1 L'un dessix membres du praesidium du Conseil CO cumenique des Eglises, le metropolite orthodoxe russe Nikodim patronne, depuis 1972, les relations exterieures de l'Eglise russe.

Diplomate accompli, son mandat repose sur un « arrangement* entre les autorites d'un Etat offi- ciellement athee et une hiOrarchie ecclesiastique sur- veillee et muselee par le pouvoir.

Sa position est delicate. Soumis aux critiques des chretiens occidentaux, qui se degagent aujourd'hui de liens trop etroits avec les pou- voirs politiques et prennent conscience d'un even religieux authentique et brims en Union sovietique, Nikodim pour- suit, avec lepatriarche russe Pimene, unepolitique conservatoire :sauver ce qdi peut l'etre d'une vaste structure religieuse profondement enracinee. 2 Ne en 1929 a Frolowo dans le district de Ryasan, 200 km de Moscou, Boris Rotov, apres des eludes de theologie, est ordonne pretre et adopte le nom de Niko- dim (Nicoderne).

II a 27 ans lorsqu'il est delegde pour la premiere fois retranger:membre de laMission ecciesiastique envoyee en 1956 a Jerusalem, it y rests quatre ans pour regler, avec le gouvernement israelien, l'epineuse question du transfert a l'Eglise officielle russe des proprietes resifts aux mains de cadres religieux pre-revolutionnaires.

II y reussit et les couvents russes de Terre sainte se repeuplent de jeunes moines et moniales semblant sortir tout droit des Komsomols. 3 Son ascension dans to hierarchle est des lors extra- moment rapide.

Eveque en 1960, IIest archeveque de Iaroslav et Rostov un an plus tard, et nomme metropolite de Minsk et de Russie blanche en 1963.

La m6me armee le voit metropolite de Leningrad et Ladoga.

II est enfin nomme metropolite de Leningrad et Novgorod, dignite qui n'est seconde qu'a cello de Pimene, patriarche de Moscou et de toutes les Russies, dont it est considers comme le dauphin. Nikodim 1 L'un des six membres du praesidium du Conseil œcuménique des Églises, le métropolite orthodoxe russe Nikodim patronne, depuis 1972, les relations extérieures de l'Église russe.

Diplomate accompli, son mandat repose sur un «arrangement» entre les autorités d'un Etat offi­ ciellement athée et une hiérarchie ecclésiastique sur­ veillée et muselée par le pouvoir.

Sa position est délicate.

Soumis aux critiques des chrétiens occidentaux, qui se dégagent aujourd'hui de liens trop étroits avec les pou­ voirs politiques et prennent conscience d'un éveil religieux authentique et brimé en Union soviétique, Nikodim pour­ suit, avec le patriarche russe Pimène, une politique conservatoire : sauver ce qui peut l'être d'une vaste structure religieuse profondément enracinée.

2 Né en 1929 à Frolowo dans le district de Ryasan, à 200 km de Moscou, Boris Rotov, après des études de théologie, est ordonné prêtre et adopte le nom de Niko­ dim (Nicodème).

Il a 27 ans lorsqu'il est délégué pour la première fois à l'étranger : membre de la Mission ecclésiastique envoyée en 1956 à Jérusalem, il y reste quatre ans pour régler, avec le gouvernement israélien, l'épineuse question du transfert à l'Église officielle russe des propriétés restées aux mains de cadres religieux pré-révolutionnaires.

Il y réussit et les couvents russes de Terre sainte se repeuplent de jeunes moines et moniales semblant sortir tout droit des Komsomols.

3 Son ascension dans la hiérarchie est dès lors extrê­ mement rapide.

Evêque en 1960, il est archevêque de laroslav et Rostov un an plus tard, et nommé métropolite de Minsk et de Russie blanche en 1963.

La même année le voit métropolite de Léningrad et Ladoga.

Il est enfin nommé métropolite de Léningrad et Novgorod, dignité qui n'est seconde qu'à celle de Pimène, patriarche de Moscou et de toutes les Russies, dont il est considéré comme le dauphin. 2 / 2. »