Niger (2003-2004): La presse dans le collimateur
Publié le 20/09/2020
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«
Le Niger, dirigé par le président Mamadou Tanja, élu démocratiquement en
décembre 1999, a vu sa vie politique s’apaiser en 2003, mais les atteintes aux
droits de la presse se sont multipliées.
En septembre, dix radios privées
étaient contraintes de cesser leur activité, et en novembre Mamane Abou,
directeur du journal Le Républicain et membre du PNDS (Parti nigérien pour la
démocratie et le socialisme, principale formation d’opposition), rejoignait en
prison pour diffamation d’autres journalistes.
Des manifestations étaient
aussitôt organisées par la Coordination des forces démocratiques (CFD, coalition
de l’opposition).
M.
Abou a finalement été remis en liberté après une
incarcération de deux mois et une condamnation en appel de cinq mois de prison
avec sursis.
En février 2004, le limogeage puis l’arrestation pour complicité de
meurtre du ministre du Tourisme, Rhissa ag Boula, ancien chef de la rébellion
touarègue, ont également défrayé la chronique.
Le président Tanja a pris la présidence de l’Union économique et monétaire
ouest-africaine (UEMOA) en janvier 2003 et a vu son mandat reconduit pour une
seconde année en janvier 2004.
Il a réuni en avril 2003 à Niamey les ministres
de la Zone franc et fait une tournée des pays membres de l’UEMOA, le mois
suivant.
En janvier 2004, il a présidé à Niamey le 8e «sommet» des chefs d’État
de cette organisation qui fêtait son dixième anniversaire.
La déclaration de
clôture réclamait une plus grande solidarité entre les pays de la façade
maritime du golfe de Guinée et ceux de l’hinterland, durement touchés depuis
septembre 2002 par la crise ivoirienne – celle-ci les empêchant d’accéder au
port d’Abidjan.
Le Niger s’est vu accorder par la Banque mondiale, en mars 2003, un don de 39
millions de dollars d’aide aux réformes de décentralisation et, par la France,
lors de la visite du président Jacques Chirac en octobre, 10 millions d’euros
pour l’aménagement du fleuve Niger.
En novembre, le FMI débloquait pour sa part
une nouvelle tranche de 7,3 millions de dollars au titre de la Facilité pour la
réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC).
Le Niger, bien que
troisième producteur mondial d’uranium (3 000 tonnes annuelles dont la France
importe 64 %), restait en effet un pays pauvre aux recettes extérieures
largement dépendantes de cette matière première dont les prix chutent depuis
plusieurs décennies.
En mars 2003, Washington a accusé le Mali d’avoir vendu de
l’uranium à l’Irak, ce que Niamey a démenti avant que les États-Unis n’admettent
leur erreur en juillet 2003..
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