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Niger (2002-2003): Mise à l'épreuve du président Mamadou Tanja

Publié le 20/09/2020

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« Le président Mamadou Tanja a dû faire face, au début du mois d'août 2002, à une insurrection militaire déclenchée dans la région de Diffa (sud-ouest du Niger). Les mutins ont séquestré le maire de la ville et le préfet de la région, réclamant une amélioration de leurs conditions de vie.

Le 5 août, la mutinerie s'est étendue à Niamey, où un soulèvement de soldats cherchant à prendre le contrôle de la caserne parachutiste a été étouffé par les forces loyalistes.

Des officiers ont été arrêtés, tandis que d'autres prenaient la fuite.

Après quelques combats, l'armée loyaliste a finalement repris le contrôle de Diffa le 9 août.

Afin de contrôler les médias, un décret présidentiel a «interdit» la diffusion d'informations de nature «à nuire à la mise en œuvre des opérations de défense nationale», suscitant de vives critiques, notamment de la part de l'Union des journalistes privés du Niger (UJPN) et de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN, syndicat plutôt du côté de l'opposition).

Elles rejoignaient celles qui s'étaient élevées en avril et mai 2002 au cours de manifestations de rue à Niamey, après les arrestations d'un militant des droits de l'homme et de deux directeurs d'hebdomadaires privés. Le Niger a été atteint par la tourmente ivoirienne déclenchée le 19 septembre 2002, plus de 700 000 de ses ressortissants vivant en Côte-d'Ivoire.

Fin 2002 et début 2003, des dizaines de milliers d'entre eux ont fui les événements.

Le 17 janvier 2003, 170 soldats nigériens ont été envoyés dans ce pays pour participer aux opérations de maintien de la paix de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest). Le 29 janvier 2003, M.

Tanja prenait la présidence de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et, le 14 mars suivant, il se voyait confier la direction de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), lors de son 5e congrès tenu à Niamey.

Bien que troisième producteur mondial d'uranium (dont les cours mondiaux continuaient à chuter), le Niger figure toujours parmi les pays les plus pauvres de la planète.

Son taux de croissance n'atteignait que 3,0 % en 2002, et l'inflation s'élevait à 2,7 %.

Il bénéficiait de prêts importants du FMI et de la Banque mondiale, avec notamment un crédit de 78 millions de dollars au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC).

Le 27 mars 2003, l'Union européenne (UE) lui a aussi attribué 350 millions € via le Fonds européen de développement (FED).. »

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