Niger (2000-2001): Mouvements sociaux
Publié le 20/09/2020
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«
La restauration du pouvoir civil, après les deux coups d'État militaires de 1996
et de 1999, s'est achevée par l'investiture du président Mamadou Tanja, le 22
décembre 1999, et la formation du gouvernement de Hama Amadou, le 5 janvier
2000, tous deux dirigeants du Mouvement national pour la société de
développement (MNSD), ex-parti unique du Niger.
Le désarmement des derniers
rebelles touaregs et toubous en juin 2000 était concrétisé le 25 septembre par
la cérémonie de la Flamme de la paix, au cours de laquelle étaient brûlées à
Agadès des milliers d'armes.
Ce retour à la normale permettait dès janvier 2000
la reprise de la coopération internationale, notamment européenne.
Les
négociations avec le FMI et la Banque mondiale aboutissaient en septembre 2000 à
la conclusion d'un programme triennal (2000-2003) de Facilité pour la réduction
de la pauvreté et la croissance (FRPC) d'un montant de 77 milliards de dollars
et à l'allégement de la dette nigérienne pour 890 millions de dollars en
décembre.
Néanmoins, la crise financière, la réforme de la fonction publique
exigée par le FMI, la mauvaise saison des pluies qui a engendré un déficit
céréalier de 163 000 tonnes et la pénurie alimentaire pour trois millions et
demi de Nigériens (35 % de la population) ont suscité de nombreux troubles
sociaux et politiques.
Les douze partis de l'opposition, rassemblés dans la
Coordination des forces démocratiques (CFD) présidée par Mahamadou Issoufou du
Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), boycottaient la
session budgétaire, appelaient à des manifestations en octobre 2000 et
déposaient deux motions de censure contre le gouvernement en janvier et mars
2001.
Parallèlement, les mouvements de protestation se succédaient, notamment
dans le secteur scolaire, où la grève des enseignants et des étudiants réclamant
le paiement des arriétés de salaires et de bourses se concluait par la fermeture
de l'Université le 22 février 2001 et la mort d'un gendarme en mars, lors d'une
manifestation de rue.
Le défilé de mode organisé par le couturier nigérien
Alphady en novembre 2000 a pour sa part été violemment critiqué par les
associations islamistes.
Après de nombreux heurts avec la police, le bouclage de
la grande mosquée de Niamey et la mise à sac de plusieurs églises, une dizaine
de ces associations étaient finalement dissoutes par le pouvoir.
Enfin, le différend frontalier entre le Niger et le Bénin portant sur les îlots
de Lété sur le fleuve Niger, malgré les accords d'utilisation commune signés en
1965 en Côte-d'Ivoire, a suscité de nombreux incidents entre les deux pays en
mai et août 2000..
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