Niger

« 1 / 2 Niger 1 Formé de steppes et de savanes au sud, d'espaces sahéliens d6aertlquea au nord, le Niger (1190000 km2; 4 500 000 habitants), dont 5 p.

100 seulement des terres sont cultivables, vit surtout de l'élevage, de cultures ser­ vant l la subsistance des habitants, mil (900 000 t), sorgho (250 000 t), mébé (143 000 t) et d'une culture d'exportation, l'arachide (40 p.

100 des exportations).

Le sous-sol du Niger recèle des ressources minérales négligées : fer, cuivre, marbre, gypse, phosphates et mime pttrole.

Mals, depuis 1971, les mines d'uranium de l'Air sont exploitées par une société multinationale (Somair) dont le gouverne­ ment nigérien détient, depuis 1974, 33 p.

100 du capital.

En 19n, le Niger, clnqul6me producteur mondial d'ura­ nium, produira 2 000 t de minerai d'une teneur de 2,5 p.

100 et le gisement d'Akouta sera mis en exploitation.

2 La population du Niger, musulmane llO p.

100, est très liée Idéologiquement à celle du Nigeria du Nord qui a gardé sa féodalité.

Au Moyen Age, la région fut le cœur de vastes empires (Haoussa, Songhai, Touareg).

Cette population très inégalement répartie (elle se regroupe dans les quelques réglons hospitalières oCI la densité peut atteindre 100 habitants au km2) ne compte que quatre petites villes : la capitale, Niamey (100 000 habitants), Zlnder (45 000), Maradl (30 000) et Taboua (25 000).

Le Niger souffre du sous-emploi, aggravé depuis la grande sécheresse de 1973 par l'afflux dans les villes de pasteurs nomades ayant perdu leurs troupeaux et devenus des ch6maun urbains.

Des dizaines de miJJlers de travailleurs ruraux sont contraints de s'expatrier pour des travaux saisonniers.

La formation des cadres pose un grave pro­ blème (scolarisation : 13 p.

100, 10 000 élèves seulement dans l'enseignement secondaire).

3 Un autre handicap sérieux pour le Niger provient de son manque de débouchés maritimes.

Le point le plus proche de la mer est à 860 kilomètres, et ce paya Immense 2 / 2. »