Niger (1991-1992)
Publié le 20/09/2020
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«
Quelques mois après la reconnaissance du multipartisme (décembre 1990), la
"Conférence nationale souveraine" s'est ouverte, le 29 juillet 1991, dans la
capitale nigérienne, Niamey.
Parmi les 1204 délégués représentant partis,
syndicats, associations, notables, institutions militaires et religieuses, les
principaux contestataires du régime du général Ali Saibou - l'Union des
syndicats des travailleurs du Niger (USTN) et l'Union des scolaires du Niger
(USN) - ont dressé un sévère réquisitoire contre l'armée, au pouvoir depuis
1974, et ont tiré un bilan désastreux de trente ans d'indépendance.
D'emblée, la Constitution a été suspendue et la Charte nationale abrogée.
Le
chef de l'État, qui venait de démissionner, le 12 juillet, de la présidence de
l'ancien parti unique, le Mouvement national pour la société et le développement
(MNSD), a été provisoirement maintenu dans ses fonctions.
A l'issue des travaux, le 3 novembre 1991, Amadou Cheffou, fonctionnaire
international, a été élu Premier ministre du gouvernement de transition.
Le
professeur André Salifou, qui présidait la Conférence, a pris la tête du Haut
Conseil de la République, chargé de contrôler l'action du gouvernement, le
général Saibou n'occupant plus qu'une fonction honorifique de président jusqu'au
terme de la transition, fixé à décembre 1993.
Les nouvelles autorités, qui ont dû faire face à une situation économique
fortement dégradée (le PIB de 1990 était égal à celui de 1980), ont repris à la
fin de 1991 les discussions pour la mise en oeuvre du programme d'ajustement
structurel du FMI, violemment dénoncé en octobre par la Conférence nationale.
Les bailleurs de fonds, en particulier la France qui a augmenté ses engagements
en 1992, ont répondu à l'appel à l'aide internationale lancé dès novembre 1991
par le nouveau Premier ministre.
Malgré l'accumulation d'arriérés de salaires,
un impôt de solidarité, dû par les salariés et les commerçants, a été institué
en novembre.
La filière uranium devrait être restructurée: les 60 milliards FCFA
de recettes en 1991 - contre 110 en 1983 - ont représenté encore deux tiers des
recettes d'exportation du pays.
Aux tensions sociales accrues s'est ajouté le problème de la communauté touareg
(700 000 personnes, soit 10% de la population), entrée en rébellion armée en mai
1990 après des massacres perpétrés par l'armée et dont le bilan officiel (63
morts) a été largement sous-estimé.
L'appel solennel au dialogue, lancé le 4
janvier 1992 par Amadou Cheffou, après l'extension des attaques dans l'ouest de
l'Aïr, non loin de la région minière d'Arlit, a traduit l'inquiétude des
nouvelles autorités face à cette question qui a semblé pouvoir gravement
hypothéquer la transition démocratique..
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