Niger (1983-1984)
Publié le 20/09/2020
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«
Depuis avril 1974, le Conseil militaire suprême (CMS), ayant à sa tête le
général Seyni Kountché, dirige le Niger.
Cependant, 1983 a été marqué par un
retour plus sensible des civils à la vie politique.
En effet, un poste de
Premier ministre attribué à un civil a été créé en janvier 1983.
Suite au
remaniement ministériel de novembre, le général Kountché, détenant les
portefeuilles de la Défense et de l'Intérieur, est resté le seul militaire du
gouvernement.
En outre, un Conseil national de la société de développement (CND)
a été mis en place en août 1983.
Forte de 150 membres, cette première assemblée
délibérative depuis l'avènement des militaires était appelée à se transformer en
Assemblée constituante, mais n'avait encore qu'un rôle de proposition.
Les
militaires étaient fortement représentés à son Bureau.
Prônant un "développement par la participation", le pouvoir, hanté par les
ingérences libyennes, n'hésite pas à utiliser la manière forte à l'image de la
répression des étudiants grévistes en mai 1983.
En octobre, l'échec d'une
tentative de coup d'État dont les mobiles n'ont pas été vraiment éclaircis a
écarté du pays Amadou Oumarou dit Bonkano.
Ce conseiller à la Sécurité, homme
lige du Président, était le patron du Bureau de coordination et de liaison
(BCL), police politique redoutable et omniprésente qui semble avoir raison
aujourd'hui de toute opposition au Niger.
Ce pays connaît une grave crise financière liée notamment à la mévente de
l'uranium qui représente plus de 80% de ses recettes d'exportation.
Le service
de la dette extérieure devrait représenter en 1984 plus du tiers d'un budget en
diminution, comme celui de l'année précédente.
Le Niger qui jouit, en dépit de
malversations rendues publiques en 1983, d'une certaine crédibilité en matière
de gestion, a obtenu à la fin 1983 un réaménagement de sa dette et d'importants
concours financiers du FMI et de la France (par l'intermédiaire de la Caisse
centrale de coopération économique).
Malgré le développement d'aménagements hydro-agricoles, les projets à vocation
rurale recueillaient jusqu'en 1982 une part minime des financements extérieurs,
surtout consacrés aux projets énergétiques ou de prestige.
Les cultures de rente
(arachide, coton), principales sources de devises avant l'exploitation de
l'uranium, ont nettement régressé au profit de cultures vivrières plus
rémunératrices et en partie écoulées vers le Nigeria.
Toutefois, la situation
alimentaire restait précaire au début de 1984 dans le Centre-Sud, les régions
proches du Mali et du lac Tchad, plus en raison de difficultés financières liées
au stockage qu'à un déficit de la production..
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