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Nicolas Fouquet1615-1680Dernier surintendant des Finances, Nicolas Fouquet, vicomte de Melun et de Vaux, marquisde Belle-Isle est le fils de François Fouquet, conseiller au Parlement de Paris puis maître desrequêtes, et de Marie Maupeou.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Nicolas Fouquet1615-1680Dernier surintendant des Finances, Nicolas Fouquet, vicomte de Melun et de Vaux, marquisde Belle-Isle est le fils de François Fouquet, conseiller au Parlement de Paris puis maître desrequêtes, et de Marie Maupeou. Ce document contient 368 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Nicolas Fouquet 1615-1680 Dernier surintendant des Finances, Nicolas Fouquet, vicomte de Melun et de Vaux, marquis de Belle-Isle est le fils de François Fouquet, conseiller au Parlement de Paris puis maître des requêtes, et de Marie Maupeou.

Il est avocat au Parlement de Paris, conseiller au Parlement de Metz, maître des requêtes puis il exerce plusieurs intendances : armée du Nord, Dauphiné Catalogne, Flandre.

Pendant la Fronde, il est intendant de Paris où il apporte tout son soutien à Mazarin qui, lorsque la guerre civile est terminée, lui donne son appui dans sa carrière.

En 1650, il achète la charge de procureur général au Parlement de Paris.

En 1653, conjointement avec Abel Servien, il devient surintendant des Finances et après la mort de celui-ci, en 1659, il exerce seul.

En 1653, il acquiert la place de Belle-Isle qu'il fait fortifier.

Pour fournir de l'argent à l'État, il accomplit un grand nombre d'opérations financières douteuses dans lesquelles il développe considérablement sa fortune.

Dans son ascension, il entraîne toute sa famille qu'il comble de charges et de bénéfices.

Homme de goût averti, grand mécène, il s'entoure des écrivains et des artistes les plus doués de son temps.

A ces derniers, il confie la construction et la décoration de Vaux-le-Vicomte auquel il donne la splendeur d'une demeure royale.

Le 17 août 1661, peu avant son arrestation, il y reçoit le roi.

Mais il est étroitement surveillé par Colbert qui dénonce ses prévarications au roi.

Sa perte est décidée.

Le 26 juin 1661 il accepte de vendre sa charge de procureur général.

Par celle-ci, il était uniquement justiciable du Parlement de Paris, désormais, il ne dépend plus que du roi qui, après la fête de Vaux-le-Vicomte, le fait arrêter à Nantes par d'Artagnan.

Pour le juger, une chambre de justice siégeant à l'Arsenal est créée.

Le chancelier Séguier, Omer Talon, Olivier Lefèvre d'Ormesson, l'oncle de Colbert, Henri Pussort prennent part au procès.

La sentence prononcée au mois de décembre 1664 le condamne au bannissement perpétuel à la forteresse de Pignerol où il meurt en 1680.

Il avait épousé en premier mariage Marie Fourché et en secondes noces Marie-Madeleine de Castille.

De cette union naquit Louis, marquis de Belle-Isle, père du maréchal de Belle-Isle.. »

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